Le blog de Fañch

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mardi 26 décembre 2017

mardi 26 décembre 2017

Brigitte Macron découvre la diplomatie américaine

L'arrivée d'un panda de chine, salué par Brigitte Macron et le ministre chinois est toujours un enjeu diplomatique; pourvu que la diplomatie ne se calque pas sur celle de Donald Trump...

dimanche 24 septembre 2017

dimanche 24 septembre 2017

Dégustez la crèpe à l'andouille de Trump

Une entreprise bretonne a monté une chaîne de créperies aux states qui fait fureur dans le pays de Donald Trump; on comprend pourquoi :

jeudi 27 juin 2013

jeudi 27 juin 2013

La Chine à l'heure du COMMUMPTALISME

Mois après mois, nous partageons avec vous les chapitres de notre livre Ils se servent comme des porcs ! on se défend comme on peut ...

La Chine à l'heure du commumptalisme
Les rubriques auxquelles vous avez (presque) échappé - p.237

statue de MAO transformee en clown de MAC DO
Visualiser le dessin avec un fond blanc en cliquant sur l'image

Ah, la Chine ! Un machin vraiment bizarre. Sous la houlette du Parti Communiste qui continue à faire marcher le pays à la baguette (ne cherchez pas de double sens vaseux dans cette phrase, s’il vous plait…), elle est devenue le moteur de la mondialisation capitaliste et une puissance économique mondiale redoutable.
Sa politique de libéralisation et son réservoir de main d’œuvre inépuisable et payable en clopinettes, font d’elle un aspirateur géant à capitaux étrangers. C’est la reine de la croissance et des exportations. Cette « success story » libérale doit beaucoup à un secteur public puissant et à un état fort capable de construire une stratégie industrielle cohérente. En tout cas, ce sont les patrons des pays développés qui se frottent les mains. Grâce au coût misérable du travail chinois, ils tiennent leurs salariés par les couilles : vive la concurrence entre les travailleurs !

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mercredi 12 juin 2013

mercredi 12 juin 2013

Les rubriques auxquelles vous avez (presque) échappé

Mois après mois, nous partageons avec vous les chapitres de notre livre Ils se servent comme des porcs ! on se défend comme on peut ...

Les rubriques auxquelles vous avez (presque) échappé
p.231


Entrer en politique, si ce n’est pas un paravent pour faire mousser son égo ou jouer les « Nicolas le Jardinier » avec ses petits intérêts personnels, ça peut rapprocher du monde. Rien de plus logique, puisqu’il s’agit de sortir de soi-même pour défendre une vision de la société et tenter de faire bifurquer celle-ci dans le sens qui nous apparaît le plus pertinent. En embrassant l’engagement communiste, du monde, vous en bouffez par tous les orifices. Parce qu’il lutte contre toute les formes de domination et qu’il juge nécessaire de désosser cette société pourrie pour remettre les pièces du puzzle dans le bon ordre, l’individu communiste développera la sale manie de renifler la réalité dans ses moindres recoins. Plus ça sentira fort… et plus ça l’intéressera.
Internationaliste, il a pour horizon le monde entier. Il est donc logique qu’il soit à l’affût de tout ce qui s’agite, tremble, convulse et suppure à la surface de la planète. évidement, nous évoquons ici un idéal-type : celui du « communiste conséquent », qui, conscient de ne pas être un « surhomme », s’attelle malgré tout quotidiennement à tenir la barre de ses convictions, en paroles et en actes.
Il existe de prétendus communistes qui usent de leurs beaux habits de révolutionnaire pour briller en société et draguer des meufs. La « Révolution », c’est si romantique…
D’autres instrumentalisent le communisme pour se confectionner une bonne conscience de gauche, bien confortable, anesthésiant tous les doutes, stérilisant tout sens critique, excusant par avance toutes les compromissions : « Je suis forcément irréprochable, je suis communiste ! (à ce qui paraît…) ».

Cyril Mokaiesh chante sa chanson communiste

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jeudi 16 mai 2013

jeudi 16 mai 2013

Leurs miches valent plus que nos salaires !

Mois après mois, nous partageons avec vous les chapitres de notre livre Ils se servent comme des porcs ! on se défend comme on peut ...

Leurs miches valent plus que nos salaires !
8ème rubrique du deuxième chapitre - La France pays des Veilleuses - p.213


Chérèque


“ Cette fois -ci, on ne lâchera pas ! ”. C’est le cri sourd et têtu qui s’est échappé des entrailles du monde du travail et de la jeunesse en Automne 2010. Le mouvement social dans lequel il s’est lancé à corps perdu pour sauver le système de retraite par répartition des griffes de Sarkozy et du Medef fut beaucoup plus qu’un coup de colère contre un coup tordu de plus. C’est le refus de continuer de subir et de perdre qui a ébranlé la France en octobre/novembre 2010.

Les manifestations toujours plus massives, le blocages des raffineries et les mouvements de grèves reconductibles lancés par plusieurs secteurs professionnels incarnaient l’expression d’une même volonté: “ trente ans de défaites successives, ça suffit ”. Pourtant, même si les lignes ont bougé, mêmes si de nouveaux modes d’actions ont vu le jour, même si cette lutte a permi à des gens qui se tenaient d’habitude très loin des luttes d’entrer dans la danse de la contestation, même si poussée par la base, l’Intersyndicale a fait preuve d’une longévité inattendue, et bien malgré tout cela nous avons fini par lâcher... une fois de plus.

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vendredi 25 janvier 2013

vendredi 25 janvier 2013

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils moisiiisseuuu

Mois après mois, nous partageons avec vous les chapitres de notre livre Ils se servent comme des porcs ! on se défend comme on peut ...

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils moisiiisseuuu
7ème rubrique du deuxième chapitre - La France pays des Veilleuses - p.197


Le chat noir de l'anarchie roupille

Par l’un de ces samedis après-midi glacial de janvier où seuls quelques rayons de soleil fadasses savent égayer l’atmosphère, je traînais mes guêtres dans les allées du cimetière du Père Lachaise, sans but précis. Aux abords du Mur des Fédérés, je fus arraché à mes rêveries par un bordel de tous les diables. L’origine de tout ce désordre : trois vieilles carnes occupées à se pouiller la tête devant le Saint-Sépulcre du mouvement ouvrier français. C’était les trois grandes forces qui avaient aiguillé la colère et les espoirs populaires tout au long du 20ème siècle : Socialisme, Communisme et Anarchie. Socialisme était tiré à quatre épingles. Effluves de parfum capiteux s’attardant dans les airs, complet-veston impeccable. Tout en lui respirait le dédain et la trahison. Il se soulageait allègrement la prostate contre le mur des Fédérés. Pas classe.

Communisme avait l’apparence d’un vieillard complètement démoli, perdu, dévoré par la sénilité. En slip, coiffé d’une vieille chapka crasseuse, il trottinait de tombe en tombe, des touffes d’herbe plein la bouche. Dès que Socialisme s’éloignait un peu, il se mettait à pleurnicher comme un gamin en lui hurlant : « ne me laisse pas tout seul ! ». Anarchie se distinguait nettement des deux autres. Elle seule semblait attentive à ce qui l’environnait. Elle était loin de faire son âge. Elle alpaguait les passants pour leur causer révolution, gueulait après les gardiens du cimetière parce qu’ils portaient des uniformes, exhortait les morts à se réveiller pour autogérer leur dernière demeure. Ensemble, on a passé un chouette moment. Elle m’apprit à faire des cocktails Molotov, me conseilla de me méfier comme de la peste de toutes les formes d’autorité et de faire vivre mon idéal révolutionnaire dans chacun de mes actes. Elle me dressa un tableau fort instructif des tares de ses deux compères. J’étais tellement enthousiaste et reconnaissant, qu’avant de la quitter, je l’embrassai bien fort sur les deux joues. C’est à cet instant que, dans la lumière déclinante de cette fin de journée, je remarquai les boutons d’acné qui disputaient aux rides la suprématie territoriale de son visage parcheminé.
Rentré chez moi, je me repassais mentalement le film de cet étrange après-midi. Cette vieille coquine d’Anarchie m’avait armé d’une éthique personnelle de l’insoumission et de la révolte. Mais pas plus que les deux autres vieillards, elle n’avait été capable de me refiler des tuyaux pertinents sur les moyens de remettre sur des rails pas trop bancals un projet d’émancipation enfin capable de balayer le capitalisme.

C’est alors que je compris que si ses deux copains avaient mal vieilli, elle, n’avait toujours pas grandi, et aussi qu’il était très con de chercher les traces de l’avenir en flânant dans un cimetière.

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dimanche 18 novembre 2012

dimanche 18 novembre 2012

La paix dans ta gueule

Deux fois par mois nous partageons avec vous une partie de notre livre Ils se servent comme des porcs ! on se défend comme on peut ... là, il s'agit de la rubrique consacrée à Israël et la Palestine.
Vous pouvez aussi lire le livre en entier ici et/ou l'acheter :-)


CHAPITRE I - Main basse sur la planète
La Paix dans ta gueule

Deux soldats israéliens protègent le Grand Israel

Il se passe quelque chose de magique chaque fois qu’il est question du conflit israélo-palestinien. Des gens qui paraissent sensés, intelligents, dotés de conscience, deviennent hargneux, déblatèrent les pires conneries et hurlent à l’antisémitisme. Les discours de propagande les plus grossiers et les plus mal ficelés deviennent des vérités révélées par Dieu en personne. Les pires clichés finissent par se travestir en réalité indiscutable. Tout cela donne l’impression d’une immense lobotomie collective particulièrement bien chiadée.

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mardi 30 octobre 2012

mardi 30 octobre 2012

Retour sur le festival de la BD engagée 2012

Un diaporama et une musique ("Algérie") de Micky.

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