La Bête immonde du 21ème siècle Deuxième rubrique du deuxième chapitre - La France pays des Veilleuses - p.121
Du brun. Du brun partout, étalé dans toutes ses nuances possibles. Brun brut, brun bleu, brun rouge, brun blanc communion, brun vert ou brun à six branches. On croyait la vieille bête immonde corsetée dans les habits dégueulasses de la caserne frontiste. Voici qu’aujourd’hui elle métastase et pourrit tous les pores de la société, paradant à visage découvert, se drapant dans la puissance étatique, squattant les plateaux de France 2, faisant de « l’humour » et prêchant le politiquement « pas correct », invoquant les Lumières, la République, la laïcité… mais toujours « identitaire ». Pour étrenner ce nouveau siècle, la merde s’est offerte un beau coffret de maquillage, et elle y va à la truelle. Elle ne lésine pas.
Cela n’empêche pas la France de chlinguer sévèrement du derche, de plus en plus. Comment en est-on arrivé là ?
Europe libérale, NON ! ... mais oui quand même Dernière rubrique du CHAPITRE I - Main basse sur la planète
L’Union européenne est devenue une sorte de Saturne insatiable. Elle dévore ses enfants les plus faibles. Le rêve européen vire au cauchemar cannibale. Pourtant, depuis des années on nous rabâche que les traités européens, même imparfaits, jalonnent les étapes d’une grande marche vers le progrès. L’Europe politique et sociale serait au bout du chemin. Elle nous protègerait des excès du capitalisme mondial et de la concurrence des méchants chinois conquérants.
Mon cul ! C’est tout le contraire qui se passe. L’Union européenne est l’un des moteurs les plus puissants de la mondialisation capitaliste. Elle est missionnée pour faire avaler de force aux peuples européens les menus préparés avec amour par le FMI, l’OMC ou la Banque mondiale : saccage du droit du travail, privatisation des services publics, concurrence à tous les étages. En matière de libéralisme, l’Union européenne ressemble un peu aux miliciens de Vichy qui se montraient volontiers plus nazi que le Führer lui-même. Elle fait du zèle sans qu’on la pousse au cul : « Nous avons besoin du soutien du monde des affaires au système de l’OMC pour davantage de libéralisation. ». En 2000, voici comment « le socialiste » Pascal Lamy, alors commissaire européen au Commerce International, prévoyait l’avenir de l’Europe.
Les panneaux d'affichage annonçant le 13ème Salon de la Carte Postale sont fin prêts (à l'entrée de Pontivy et Baud). J'espère que les militants UMP, apparement interressés par mon travail, apprécieront tout autant mon hommage à leur chef bien aimé...
Cliquez sur la photo pour voir l'affiche en plus grand
Pareil, cliquez sur la photo pour la voir en plus grand
Le 4 février 2008, les parlementaires français réunis en Congrès à Versailles, vont devoir voter pour ou contre la modification de la Constitution permettant la ratification définitive du Traité européen de Lisbonne ("mini traité") impulsé par N. Sarkozy et A. Merkel.
C'est le choix qui a été fait par le Gouvernement français, appuyé par de nombreux parlementaires, pour revenir sur notre vote du 29 mai 2005 sans risque.
Comme l'a dit lui-même N. Sarkozy, on sait bien qu'un nouveau référendum pourrait apporter une nouvelle victoire du "NON" à l'Europe libérale et capitaliste.
Il faut une majorité des 3/5 au Congrès pour que cette ratification soit votée. L'UMP n'a pas, à elle seule, cette majorité qualifiée.
Le groupe du PS (le groupe le plus important dans l'opposition) peut donc, avec quelques autres, faire basculer le sens du vote. Or, à ce jour, le PS a choisi de plier devant N. Sarkozy et a pour l'instant décrété de voter pour cette ratification lors du Congrès.
Cela est inacceptable et il faut donc nous manifester pour rappeler aux élus notre vote du 29 mai 2005.
Ce site internet est donc une plateforme logistique, créée pour réunir et fédérer les sans-culotte de France et de Navarre qui souhaitent participer à une manifestation citoyenne le 4 février 2008.
Il s'agit, pour les initiateurs de ce site, de permettre le rassemblement du plus grand nombre le "Jour J" du Congrès (Assemblée Nationale et Sénat réunis à Versailles selon l'article 89 de la Constitution de 1958)' , pour faire entendre notre voix et demander que soit respecté notre choix du 29 mai 2005.
Il s'agit de s'opposer, en se manifestement physiquement, à ce que le Congrès ratifie le Traité de Lisbonne, pour contraindre le Gouvernement à nous soumettre ce texte par la voie référendaire.
Les mots d'ordre, drapeaux et couleurs, des participants à cette manifestation du 4 février 2008 seront ensuite "à la charge" des organisations, partis , individus, respectivement concernés, mais il va de soi qu'ils seront tous tournés vers un seul objectif: ++ Non à la ratification en Congrès, oui au référendum populaire! Respectez notre "NON++
"TOUS A VERSAILLES LE 4 FEVRIER 2008" se propose donc simplement de tout mettre en œuvre pour permettre au plus grand nombre d'entre nous de se retrouver en fin de matinée le 4 février 2008 à Versailles face aux élus du peuple, quand ils devront engager leur voix sur un acte aussi grave.
C'est notre combat commun, c'est un combat de la gauche républicaine et démocrate, il transcende les clivages et les partis.
Aussi, nous vous engageons à vous inscrire ici, par région, et à nous envoyer un mail précisant notamment:
- le nombre de participants
- la somme allouée à la participation
- le lieu souhaité pour un passage en car ou un co voiturage ou un compartiment de train (si pas assez de personnes pour louer un car)
Les responsables des régions prendront contact avec vous le plus rapidement possible. Votre engagement sera ferme et définitif une fois ce contact pris.
Faites passer le message et retrouvons nous nombreux/ses.
Et pour celles et ceux qui se sentent plus concerné(es) par le déni de démocratie que par les histoires de cul bidons de notre président: www.collectifdu29mai.org
Sarkozy conchie la démocratie en imposant le traité libéral contre lequel les français(es) ont voté. Tout n'est pas encore joué:
En 2005, les citoyennes et les citoyens de notre pays et des Pays-Bas ont refusé la « constitution » européenne que les chefs d’Etat de gouvernement avaient adoptée. Dans plusieurs pays, elle n’a jamais été ratifiée. Fin juin 2007, les chefs d’Etat et de gouvernement ont lancé une procédure éclair pour un nouveau traité européen, sans débat populaire, sans referendum.
Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, ce n’est pas un « mini-traité ». Sous un autre nom et une autre forme, il reprend l’essentiel de la « constitution » rejetée.
Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, « le respect de l’économie ouverte de marché où la concurrence est libre » restera la pierre angulaire de la construction européenne à laquelle tout est subordonné. Aucune des principales exigences soulevées dans le débat sur le traité constitutionnel n’est prise en compte : services publics, égalité hommes-femmes, laïcité, préservation de l’environnement et des ressources non renouvelables, Europe sociale, refus de la libre circulation des capitaux et du dumping fiscal, surpuissance et missions de la banque centrale européenne (BCE), politique de paix, fonctionnement démocratique de l’Union européenne. Rien.
Les services publics restent soumis aux règles de la concurrence. La référence aux « héritages religieux » est maintenue. Aucun des obstacles à l’amélioration des règles sociales n’est levé. Les politiques environnementales sont stérilisées par les choix économiques ultra-libéraux. Le pouvoir de la BCE est préservé. L’inscription de la défense européenne dans la politique de l’OTAN, c’est à dire sa soumission aux Etats-Unis, et la militarisation de l’Europe sont confortées. La charte des « droits fondamentaux », déjà très insuffisante, reste vidée de toute portée pratique. Et, comme prévu par le traité constitutionnel, le système institutionnel actuel, profondément anti-démocratique, n’est pas vraiment transformé. Bref, on retrouve tout ce qui fait de l’Europe une zone aménagée de libre échange et de promotion des politiques néo-libérales, au lieu qu’elle se construise démocratiquement et propose une autre voie que le règne sans partage des multinationales et des marchés financiers.
Nous sommes des partisans déterminés d’une Europe émancipée de cette tutelle des puissances financières, capable de refuser les politiques de domination agressive et les interventions militaires pour mettre en œuvre de nouvelles relations internationales, notamment avec les pays du Sud. Nous voulons une Europe fondée sur le refus de toutes les discriminations, le respect effectif de la diversité culturelle et la convergence par le haut des droits sociaux, des normes environnementales et des protections des consommateurs. Nous voulons une Europe bâtie sur la volonté et la souveraineté populaire. Voilà pourquoi nous refusons ce nouveau traité. Et nous proposons une démarche : l’élaboration d’un nouveau texte fondateur à la suite d’un processus démocratique, populaire et transparent ; puis sa ratification par referendum dans tous les Etats.
Nous appelons toutes celles et tous ceux qui veulent cette Europe là à se mobiliser, à faire converger leurs initiatives et à unir les forces pour expliquer le véritable contenu du nouveau traité, dénoncer la tromperie et pour ouvrir une nouvelle perspective d’une Europe démocratique, sociale, écologique et solidaire.
Pour éviter que le peuple tranche, Sarkozy veut faire adopter le nouveau traité par la voie parlementaire. Rien ne dit qu’il pourra le faire. Les citoyens et les élus, quel qu’ait été leur vote le 29 mai 2005, doivent refuser que la démocratie et la volonté populaire soient bafouées et exiger un nouveau referendum.
Organisations signataires le 29.11.2007 : AC ! – Alter - AlterEkolo - Alternatifs – Alternative Citoyenne Genevilliers 92 - APEIS - ATTAC - Cactus La Gauche – CGT Finances - Collectif des Socialistes pour le Renouveau de la Gauche (CSPRG) - Confédération Paysanne – Convergence Citoyenne pour une Alternative à Gauche (CCAG) – Convergence pour la défense et le développement des services publics - Coordination des Groupes de Femmes Egalité - Coordination nationale des collectifs antilibéraux - Démocratie & Socialisme – Fédération des Associations des Travailleurs et des Jeunes (DIDF) - Fondation Copernic - Forces Militantes - LCR - Marches européennes - MARS / Gauche Républicaine - PCF - PCOF - Pour la République Sociale (PRS) - Réseau Féministe Ruptures - SNESUP – Union des Familles Laïques - Union syndicale Solidaires
Régimes spéciaux. L’ appel à la grève le 18 octobre s ’étend.
La journée de grève centrée sur la défense des régimes spéciaux de retraite, s’étend au-delà des cheminots et d’EDF-GDF, la majorité des syndicats de la RATP ayant appelé, jeudi, à leur tour à participer à ce mouvement, après deux fédérations de l’énergie. Le Télégramme 29/09/2007 - http://ile-de-groix.info/article.php3?id_article=12309
Je suis en train de réfléchir à une petite série de stickers pour vous
Le premier vient de sortir, tout frais sorti de l'imprimeur... à coller sur tous les bons locaux socialissss.
... Quand la série sera prête, je vous donnerais les tarifs, et sinon pour celles et ceux qui seraient interressé(es) dès maintenant par ce premier sticker, faites-le moi savoir par mail, nous verrons ensemble (suivant la quantité demandée, avec les frais de port et tout le bousin..).
[Edit]: désormais vous pouvez effectuer vos commmandes de stickers en ligne directement ici.
A moins que ce ne soit les français qui en soient atteints ? quand ils recevront la facture de leur futur prestataire privé de gaz, gageons qu'ils retrouvent brusquement la mémoire...
Chute d’un enfant sans papiers
L’enfant de 12 ans a été hospitalisé dans un état grave après avoir chuté accidentellement jeudi à Amiens du 4e étage d’un immeuble en voulant fuir avec son père la police qui s’apprêtait à les interpeller.
Une famille qui avait demandé l’asile politique
L’accident se serait passé vers 8h30, a-t-on indiqué au commissariat de police d’Amiens qui est intervenu dans le cadre d’une réquisition du procureur de la République de la ville.
Le père de famille, âgé de 33 ans, sa femme, âgée de 29 ans, et leur fils avaient effectué plusieurs demandes d’asile politique et de titres de séjour, toutes rejetées depuis février 2005, peu après leur arrivée en France.
L’enfant a été transporté « dans un état grave » à l’hôpital Nord d’Amiens. Il est en ce moment entre la vie et la mort.
20Minutes.fr
ON NE PRATIQUE PAS LA CHASSE À L’ENFANT SANS « DÉGATS COLLATERAUX »
Communiqué du 9 août 2007 de RESF
C’est un enfant, il a douze ans, il est entre la vie et la mort à Amiens. Il aurait pu être Chinois, être plus âgé, et le drame aurait pu avoir lieu à Dôle, Lyon, Lille ou n’importe où en France. Ce n’est pas un accident. C’est l’effet direct et inéluctable de la politique imposée aux préfectures et aux policiers par le gouvernement. Les services sont soumis à des quotas en matière d’interpellation (125 000 exigés par le ministre en 2007) et d’expulsions (25 000).
Oui, les sans-papiers sont pourchassés par la police. Jusque chez eux.
D’autres drames, moins spectaculaires, se déroulent partout en France : à l’heure où nous écrivons, 10 parents (pères ou mères) d’enfants scolarisés sont placés en centre de rétention par la préfecture de police de Paris, en attente de leur expulsion pendant qu’à la maison le parent échappé à la rafle et les enfants sont dévorés d’inquiétude devant leur avenir de demi-orphelins. A Metz, un autre père de famille risque l’expulsion par l’Allemagne vers la Mongolie. Et on pourrait poursuivre cette liste qui dénombrera toujours en deçà de la réalité arrestations et expulsions, familles déchirées et vies brisées….
Le Réseau sans frontières est fier de défendre ces familles, ces enfants ; il s’efforce de construire la solidarité nécessaire, même en cette période où l’Etat, quoiqu’il en dise, en profite pour mettre les bouchées doubles.
Les enfants de ce pays, où leurs familles sont venues chercher tolérance et liberté ont le droit de vivre comme tous les enfants, sans la peur quotidienne au ventre, de même que leurs parents.
Il faut mettre fin aux expulsions, et aux pratiques auxquelles les forces de police se livrent, et donner à ceux qui vivent à nos côtés le droit au séjour...
vendredi 10 août 2007.
http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article7428
Clique donc sur le dessin pour le voir en plus grand
"Aujourd'hui dans le dernier numéro du canard enchaîné, on apprend que Cecilia Sarkozy sera la première femme de président à posséder une carte de crédit sur des fonds publics. le canard d'ailleurs écrit que le palais de l'élysée confirme cet état de fait. Madame la présidente, qui pour memoire n'est rien politiquement parlant et dont les frais de vie sont à la charge de la fonction de son mari (normal peut on dire), c'est-à-dire sur le budget de l'état, passe la vitesse supérieure et s'octroie la carte de crédit sur un compte alimenté par de l'argent public."
Enfin ce qui est quand même bien comique c'est d'entendre à longueur d'antenne, que les arrivistes débauchés par le petit capo seraient des "personnalités de gôôôche" :)))
T’auras beau t’pointer avec tout un tas d’people, et même si Jean Reno s’mettait au charleston, Non, t'auras pas ma voix Nicolas, compte-là-dessus j'peux t'dire qu'tu l'auras pas.
voir sur Rennes-Info.org la déclaration de la Ligue des Droits de l'Homme de Rennes:
La section rennaise de la Ligue des Droits de l’Homme condamne les propos de Mr Sarkozy sur le caractère inné de la pédophilie ou la prédisposition au suicide, « parce que, génétiquement, [pédophiles ou jeunes aux tendances suicidaires] avaient une fragilité, une douleur préalable. » (in Philosophie Magazine, N°8)
En cherchant à introduire le débat en ces termes, il ne fait que reprendre une vieille inclination hygiéniste que l’on croyait d’un autre temps (XIXème siècle). Tentation par laquelle le pouvoir bio-médical justifiait, contre le soi-disant laxisme de la justice, une "prophylaxie sociale" dans la lutte contre la criminalité, le vagabondage et la prostitution.
Cette vision caricaturale (à propos de laquelle on pourrait se demander s’il n’y a pas un caractère inné à l’ambition présidentielle) n’est pas si anodine. Elle était déjà engagée dès les premières réflexions, dans le rapport du député UMP Bénisti, sur la prévention, dès l’âge de trois ans, de la délinquance.
Elle contribue à une stigmatisation des individus et réactualise le concept de « criminel-né ».
Elle oublie que la personne, être de droits, est une construction et un devenir qui s’inscrit autant dans un milieu qu’elle ne manifeste une histoire singulière.
Par cette condamnation, la section rennaise de la Ligue des Droits de l’Homme s’inquiète des dérives du discours de la campagne électorale qui joue aisément sur les frustrations et les peurs, propices à tous les populismes.
C’est facétie d’Internet qui montre qu’aujourd’hui politique et informatique font parfois un étrange mélange...
Si vous tapez « Nicolas Sarkozy » dans Google (http://www.google.fr/search?client...) sur votre ordinateur, vous serez surpris de découvrir parmi les toutes premières réponses proposées par le moteur de recherche, en deuxième ou troisième position à peine, l’adresse du site officiel du film... Iznogoud.
Partager