mercredi 31 mars 2010
mercredi 31 mars 2010
Par Fañch Ar Ruz, mercredi 31 mars 2010 à 03:04 :: Mécénat populaire
Mécénat populaire, l'aventure continue
Je persiste et signe dans un entretien récemment publié sur @Brest:
@Brest: Pouvez-vous vous présenter ?
Graphiste de formation (à l’Emi-Cfd, l’Ecole des Métiers de l’Information, à Paris), j’ai d’abord travaillé pour le Service Culturel d’une commune en région parisienne, puis j’ai migré vers la région de mes racines, le Morbihan, en venant travailler en 2002 à la Médiathèque de Locminé. Mon contrat de travail se terminant, j’ai fait le choix en 2007 de dessiner à plein temps et de faire de mes « petits mickeys » mon activité principale.
Touche-à-tout, je réalise des BD, des contes pour enfants, des dessins d’actualité ainsi que des illustrations sur divers supports de communication (dépliants, affiches, plaquettes etc.) pour des commanditaires très variés : groupes musicaux, artisans, associations, collectivités, institutions, boites de communication, journeaux... J’organise également des ateliers BD pour les enfants comme dernièrement à Baud et à Rohan.
@Brest: Vous êtes dessinateur et vous avez fait le choix de publier vos oeuvres sous creative commons pourquoi ce choix ?
Je me suis rendu compte en discutant avec un ami plus au fait que moi sur les licences libres, que je fonctionnais de fait déjà dans cet esprit de partage et de diffusion libre de mes dessins sur le net et ailleurs. En faisant ce choix et en l’exprimant clairement, j’ai eu le sentiment de ne faire que formaliser et verbaliser un fonctionnement déjà en cours, cohérent avec ma propre démarche politique et artistique.
Je crois que le déclic est venu quand j’ai réalisé que l’on pouvait dissocier le respect du droit moral, important à mes yeux, de celui de la propriété intellectuelle. Mes dessins ont pour ambition bien prétentieuse de se diffuser et de contribuer à l’échange culturel libre à grande échelle que nous permet internet.
Si je bénéficie moi-même de cette liberté en tant que lecteur, auditeur et spectateur pourquoi n’irais-je pas jusqu’au bout de cette logique en tant qu’auteur ?
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