Un texte qui nous cause de l'aliénation capitaliste, le Golem de sel, de Munin.
Aussi nombreux, ternes et informes que la poussière
Qui écrase les épaules des hommes morts d’avoir attendu trop longtemps
Ils vagissent les bras ballants
Les yeux nécrosés
Enkystés par la buée de l’histoire croupissante
Ils piétinent la terre craquelée de ce qui fut
Dans un autre temps
Lorsque l’on s’empoignait encore
Un champ de bataille
Vrombissant de rage et d’espoir
Ruisselant de sueur et de sang
Où la vie donnait le change à la mort
Mais le sol qu’ils foulent maintenant sans conviction
N’est plus que le couvercle ébréché d’une fosse commune
Où se mélangent les os blanchis
Du futur
Du Passé
Du présent
C'est la turlutte finale 6ème rubrique du deuxième chapitre - La France pays des Veilleuses - p.181
Vous vous souvenez peut-être. Cette petite flamme d’espoir qui tremblotait fragilement dans les ténèbres de ce mois d’avril 2002. Nous étions plus d’un à tenter de nous requinquer comme nous pouvions entre le dégout de devoir se farcir la tronche de Le Pen au second tour et la honte grandissante devant la triste perspective d’avoir à plébisciter Chirac pour « sauver la République du fascisme ». Certains se sont noyés dans l’alcool, d’autres ont tenté d’apprivoiser le mal par le mal en hurlant à longueur de manifestations un désespéré et désespérant « j’ai mal à la France ! ». Une minorité enfin (dont les auteurs de ce bouquin font partie), tout en ne dédaignant pas le réconfort de la bibine, avait les yeux rivés sur l’extrême gauche.
Il y avait quelque chose d’un peu pathétique et d’un tantinet lourdingue dans notre manière de faire de l’arithmétique magique. « Besancenot 4,25%, Arlette 5,76%, Gluckstein 0,47%... putain la vache, ça fais presque 11% ! » Et nous n’avions pas peur de pousser La méthode Coué jusqu’au bout. « Si on ajoute Les scores de Noël Mamère et de Robert Hue ça monte à 19% ! Avec un candidat unique, la gauche radicale pourrait être au second tour ! ». Que nous étions touchants à nous agripper à la frustre et austère radicalité de Laguiller et encore plus fort à la jeunesse de Besancenot, nouveau représentant d’une gauche radicale que nous voulions percevoir de toutes nos forces capable de se remettre en question, dépoussiérée, dynamique, ouverte à tous les combats.
« Même le plus noir des nuages a toujours sa frange d’or », chantent les scouts. La volonté intacte de changer radicalement la société, la remise en question de toutes les poussiéreuses certitudes, le désir de dépasser les divisions obsolètes représentaient les trois minces filets d’or qui tissaient nos maigres espoirs. Ils nous aidaient à maintenir le cap au moment où le parti communiste se liquéfiait d’avoir trop fait la pute pour un PS qui se complaisait dans la défaite et dans le libéralisme comme un porc se roule dans sa propre merde. Nous estimions que la gauche radicale pouvait être le creuset de ce nouveau départ. Après presque dix ans de tentatives avortées et de fausses innovations, force est de constater que nous nous sommes lamentablement trompés.
La droite de la gauche 5ème rubrique du deuxième chapitre - La France pays des Veilleuses - p.165
Bilan politique de Robert Hue en 2002
On peut comparer le destin du Parti Communiste Français à celui du Titanic. Il faudrait malgré tout faire subir à l’histoire d’origine quelques petites modifications. La Direction du parti remplacerait l’orchestre de violonistes. Il n’y aurait plus un seul iceberg mais une multitude de gros glaçons que le paquebot P.C.F se prendrait successivement en pleine face sans montrer le moindre signe de réaction.
Imaginez qu’un petit malin ait l’idée de changer régulièrement le nom du rafiot en « Mutation », « Bouge l’Europe », « Gauche populaire et citoyenne » et enfin « Front de Gauche », en espérant le sauver du naufrage, et vous aurez une photographie assez nette de l’errance de ce parti ces dix dernières années.
Cette lente mais irréversible décrépitude peut se résumer en une seule formule : « changer constamment d’accoutrement sans jamais remettre en cause des décisions aux conséquences catastrophiques ».
Pourquoi une telle attitude suicidaire ? Parce que cela fait bien longtemps que le P.C.F a fait le choix de sauver son cul plutôt que de nourrir l’espoir d’une société d’émancipation.
Cachez cette lutte des classes que je ne saurais voir Première rubrique du deuxième chapitre - La France pays des Veilleuses - p.103
Sans doute les lecteurs les plus « rouges » d’entre vous se sont déjà retrouvés dans ce genre de situation inconfortable. Lorsqu’au détour d’une conversation, les expressions « classes sociales », « rapports de classe », ou bien pire, « luttes des classes » sortent de votre bouche, il n’est pas rare que le visage de votre interlocuteur du moment se colore d’une jolie teinte délavée ou cramoisie. Selon qu’il est gêné ou choqué, il coupera court à toute discussion ou vous en mettra plein la gueule, et vous prendrez cher pour votre audace. Viendra l’inévitable moment de la remise en question : « merde, mais qu’est ce qu’il lui prend ? J’ai pas traité sa mère… ».
Ce mois-ci, la préface et l'introduction du livre :
Du très possible communisme
La Commune de Paris devait, bien entendu, servir de modèle à tous les grands centres industriels de France. Le régime de la Commune une fois établi à Paris et dans les centres secondaires, l’ancien gouvernement centralisé aurait, dans les provinces aussi, dû faire place au gouvernement des producteurs par eux-mêmes.
Hello !
Je continue à travailler sur notre livre " Ils se servent comme des porcs, on se défend comme on peut ". Le projet a pris du retard mais il existera, ha mais !
Je profite de ce passage pour remercier les camarades internautes qui ont participé au Mécénat populaire, l'argent récolté contribuera concrètement au financement du futur livre.
En attendant de pouvoir mettre à jour mon bloug, il m'arrive de twitter entre deux dessins, et si on se retrouvait aussi sur
Bernique ! de gros problèmes matériels nous ont retardé; le livre ne sera pas prêt pour le Festival de Cholet
Mais on se bat, et il verra le jour ce livre !
Jean, tu as largement contribué à forger l'idée que je me fais d'un art militant et libre au service des sans-voix, des oublié-es, des damné-es de la terre.
Tu aurais bien ri de l'"hommage" de Sarkozy, F.Mitterand et toute la clique des salauds qui t'adorent ... dans un cercueil.
Qu'ils ne se réjouissent cependant pas trop vite car, comme tu l'as si bien dit, "un chant à peine interrompu, d'autres s'élancent".
L'aventure humaine n'est pas terminée et pour ma part tu continueras à inspirer encore très longtemps mes gribouillages; je tenais à t'en remercier.
Vous pouvez télécharger la version haute définition en cliquant ici (fichier pdf zippé de 92,5 MO - une fois téléchargé, pensez à visualiser les pages en vis-à-vis via le logiciel qui lira le pdf).
C'est aux lecteurs-trices, aux internautes, aux citoyen-nes de décider s'ils veulent nous soutenir et pas le Marché, nous refusons pour notre part de cantonner les créations artistiques et au-delà, l'ensemble des rapports sociaux à des rapports marchands !
Si notre livre vous plait, si vous désirez l'acheter, et nous aider ainsi à continuer à créer librement vous avez la possibilité de commander le livre en contactant Bandes à part: contact (at) bandesapart.org (ou via www.bandesapart.org)
Vous pouvez également le commander en ligne et le recevoir dédicacé en cliquant là: http://boutique.fanch-bd.com
Appelle-moi camarade si t'as capté les mécanismes
Les rouages du système, comment ils neutralisent
Comment ils manipulent, désinforment et nous divisent
Reste lucide, parce qu'il est l'heure qu'on s'mobilise
Si tu penses qu'on est du même côté de la barrière
Du même côté du mur, du côté des lance-pierres
Du côté des larmes, du côté de la misère
Du côté palestinien, tu peux m'appeler mon frêre (...)
Michel Humbert et Damien Roudeau ont conçu un très chouette docu politique illustré sur la délocalisation de Dorel (Bébé confort), permettant ainsi de donner la parole aux éternel-les oublié-es de ce que les capitalistes appellent la "mondialisation heureuse"...
Les chaleureux clins d'oeil des auteurs me vont évidemment droit au coeur... parce que des boulots comme ça, ça donne le courage et la force de continuer
Quatre nuits blanches, un matin rouge,
usine Dorel plus rien ne bouge,
les mains ont déserté les établis,
reste le silence des poulies.
On leur dit c'est inéluctable
il s'agit de rester rentable
on leur dit compétitivité
une mort à Cholet programmée.
Baisse des coûts de production,
faute à la grande distribution,
ils ferment les battants des barrières
pour donner voix à leur colère.
Ce matin ils ont dit non
arrêté la ronde des camions
fait savoir à toute la cité
qu'on ne délocalise pas la dignité.
Chier dans les bégonias, c'est bien ça soulage (ça peut même servir de "rampe de lancement" à un ou deux socialos arrivistes), mais la critique sociale ça révolutionne. CQFD a besoin de 2000 nouveaux abonnés avant novembre prochain... sinon y'a pas que pour le capitalisme que ça va sentir le sapin...
Je suis invité à dédicacer mon ptit bouquin à la fête de la LCR d'Ile et Vilaine ce samedi 10 novembre (à partir de 15h), salle Carrefour 18, rue d'Espagne à Rennes. Viendez-donc
J'écoutais avec ma fille, Enora (qui a 8 ans), la chanson de Moustaki, Sans la nommer...
Quand tout à coup je la vois se lever brusquement, quitter l'atelier à toute berzingue avant même la fin de la chanson ! je me dis alors "t'ain la chanson la gonflait tellement qu'elle a pris les jambes à son cou ! rololo y'a pu d'jeunesse ma bonne dame, de mon temps c'était quand même aut' chose etc..." :-)))
mais non... en fait elle l'avait vue, la révolution permanente, et il était devenu urgent pour elle de la dessiner ! Je la vois débouler quelques minutes plus tard, lumineuse, avec ce très beau cadeau d'anniversaire, enfin... d'anniversaiRévolution !
Si la révolution d'Octobre a 90 ans, moi plus humblement ça fait 35 ans aujourd'hui que je traîne mes guêtres dans ce monde, et sans déconner ça fait maintenant presque vingt ans que j'ai entendu mes premiers couillons me radoter: "tu verras, ça te passera avec l'âge"... mais ça n'est toujours pas passé
Je ne l'ai pas trahie, celle que l'on matraque, que l'on poursuit, que l'on traque, celle qui se soulève qui souffre et se met en grêve. Celle qu'on emprisonne, qu'on trahit, qu'on abandonne, celle qui donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre... jusqu'au bout, jusqu'au bout.
“Si j’avais su j’y serais allé”. Pétition de soutien à Michel et Ludo mis en examen suite à une plainte de la CFDT.
Le 19 avril 2005, des chômeurs, des intermittents du spectacle, des retraités, bref des travailleurs se sont invités au siège de la CFDT pour demander pour quelles raisons et au nom de quoi "les accords" les concernant avaient été signés.
Deux ans plus tard, sans autre motif que la violation de domicile, deux des manifestants (Michel Roger de la Compagnie Jolie Môme et Ludovic Prieur animateur du webmédia associatif et coopératif hns-info.net) sont mis en examen à la demande de la Direction Nationale de la CFDT.
Mais qui dépasse la ligne jaune ? Des travailleurs qui en arrivent à occuper un local syndical ? Ou un syndicat qui porte plainte contre des travailleurs en lutte ?
Quoiqu’il en soit, moi, si j’avais su j’y serais allé ... !
Parfois on me demande quels dessinateurs m'inspirent, me bluffent etc... et ben là j'avais envie de rendre hommage (autant pour le parcours, l'engagement que le talent) au dessinateur Raoul Cabrol...
Il a notamment eu quelques soucis avec un certain Adolphe qui n'avait pas trop le sens de l'humour...
Il est né le 12 mars 1895 à Curlande, près de Bozouls (Aveyron). En 1920, il passe son premier dessin au « Journal du Peuple ». Il était en 1921 retoucheur photographique chez M. Manuel photographe attitré des parlementaires et directeur d'une galerie d'art. En 1922, ce dernier organise sa première exposition: 110 caricatures et dessins sont rassemblés et présentés sous le titre : « Masques et sourires ». Le Ministre de l'Instruction publique préside au vernissage. L'exposition remporte un très vif succès. Les portes des rédactions s'ouvrent: Le Petit Parisien, le Matin, l'Intransigeant. Les journaux étrangers le sollicitent: Le New York Times, Life, The Grafic, The Sketch, Berliner Illustrer, Le Soir de Bruxelles. En 1926, il est appelé par son ami Paul Vaillant-Couturier, et renonce d'autres collaborations pour entrer à « l'Humanité ». Il n'acceptera toutefois jamais la carte du parti communiste. En 1939, il donne sa démission et collabore au « Canard Enchaîné » et à « l'Œuvre » d'avant la défaite.
Recherché par la Gestapo pour sa fameuse caricature d'Hitler publiée dans un journal Luxembourgeois, il se réfugie à Rodez, il redevint retoucheur photographique, participe à la Résistance aux côtés du Docteur René Lachet. À la libération, il doit à ce dernier d'échapper à l'arrestation par des membres du PCF. Après la guerre, il entre à « Franc-Tireur » et revient au « Canard Enchaîné », refusant les ponts d'or de l'Humanité.
Il meurt le 13 septembre 1956 dans sa maison de Quincy-sous-Sénart.
Procès BELLACIAO / Chantiers Navals de St.Nazaire mardi 11 sept, le détail ici, je vous en avais causé ici et là.
Le site Bellaciao est accusé d'avoir relayé un tract syndical. C'est une première ! surtout quand on sait que le syndicat, auteur du texte du tract, lui, n'est pas inquiété ! Il ne s'agit pas de soutenir les choix politiques de Bellaciao, mais de défendre leur, notre droit de relayer les informations issues du mouvement social sans se retrouver censurés par le patronnat !
[EDIT du 12 septembre]: Les Chantiers Navals de l’Atlantique ont demandé un euro de dommages et intérêts. Le procureur demande la relaxe. Jugement le 2 ctobre. Les choses semblent aller dans le bon sens
Je serais à dédicacer mon ptit livret Sans-Papiers, une histoire choletaise, ce dimanche électoral du 10 juin au Repas Citadin (mais aussi citoyen) de Cholet. V'nez donc frêrer un coup ! et...
bon vote... ?
(oui je sais c'est pas la joie, mais on ne baissera pas les bras).
Je serais présent, aux côtés de Davodeau, Squarzoni, Tarek , Brouck, Drandov et Dikeuss le week end du 5-6 mai à Cholet pour la première édition du Festival de la BD engagée à Cholet.
Il y aura des expos, des concerts, au lieu des sempiternelles dédicaces, des débats ! J'y présenterais le récit dessiné "Sans-Papiers" que j'ai conçu avec Micky d'Attac (et de l'association Bandes à part).
On s'est alors souvenu de plusieurs rassemblements qui avaient su changer la donne. Je crois bien que c'est ce qui nous a fait tenir: Nous avions compris que tout ce que nous avions gagné nous ne l'avions gagné que par nos luttes, par le rapport de forces que nous avions réussi à créer et jamais par les urnes...
ça nous aidait à tenir, et à réfléchir à la contre-attaque, au contraire des petits bureaucrates concentrés uniquement à sauver leurs miches...
Hollande se dit "anti-libéral", les socialistes se rangent derrière la réactionnaire Royal...
Depuis 1847, les choses n'ont pas beaucoup évolué on dirait...
"On appelait socialistes en 1847, deux sortes de gens.
D’abord les adhérents des différents systèmes utopistes, et notamment les owenistes [disciples d’Owen] d’Angleterre, les fouriéristes [disciples de Fourier] en France. Ils ne formaient plus alors que des sectes agonisantes.
D’un autre côté, les innombrables médicastres qui voulaient, à l’aide d’un tas de panacées, et avec toutes sortes de rapiéçages, supprimer les misères sociales, sans faire le moindre tort au capital et au profit.
C’étaient dans les deux cas des gens placés à l’écart du mouvement ouvrier et qui cherchaient plutôt un appui dans les classes « cultivées ».
Au contraire, ceux des ouvriers qui, convaincus de l’insuffisance des simples bouleversements politiques, réclamaient une transformation fondamentale de la société, se dénommaient alors communistes."
Préface à la 3e édition du "Manifeste du parti communiste", 1890, écrite par Friedrich Engels.
Et bien voilà, Bellaciao est mis en examen pour avoir publié un tract cgt dénonçant les pratiques insupportables des chantiers navals de St Nazaire !
Dessin de J-C.Feniès
Ce qui est incroyable dans cette affaire c'est que d'une part, l'attaque ne porte pas sur le fond mais sur la forme (de l'énoncé du tract); les faits dénoncés dans le tract ne sont pas contestés !... et que d'autre part l'auteur du tract à savoir l'USM-CGT (ST Nazaire) n'est pas poursuivi. On peut dès lors légitimement penser, qu'à l'approche des échéances électorales, il s'agit plus d'un prétexte pour clouer le bec et intimider des sites militants comme Bellaciao (20 000 visiteurs par jour) ayant une capacité de nuisance médiatique contre la bourgeoisie.
Ps: Merci aux boulets empêtrés dans leurs blessures narcissiques de ne pas tout mélanger en spammant les sites faisant référence aux problèmes de Bellaciao avec des jérémiades du style: "ouin un jour et ben ils m'ont viré mon message" et d'apprendre à différencier la censure (faire fermer un site, le faire taire) et la modération que des administrateurs peuvent appliquer à leur propre site (appliquer sa ligne éditoriale sur son site n'a rien de choquant) - d'avance merci.
Viendez découvrir la toute nouvelle Radio rouge ! Je vous conseille chaleureusement de mater (et écouter) le clip "La rage du peuple" de Keny Arkana, ou dans un autre style le clip du "mouton noir" de Jolie môme; ça redonne la pêche en ces temps particulièrement sombres...
Bellaciao est convoqué au tribunal suite à la publication d’un communiqué de l’USM-CGT (ST Nazaire).
Vendredi 12 mai 2006, le site indépendant Bellaciao est convoqué par un juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Saint Nazaire.
Une plainte pour diffamation a été déposée par les "Chantiers Navals de St Nazaire" suite à la publication sur le site du collectif Bellaciao du communiqué de l’USM-CGT du 16 septembre 2005 intitulé "Flibusterie des temps modernes" et consultable à l’adresse
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=18759
Les "Chantiers Navals de St Nazaire" ne contestant pas les faits, mais prenant comme prétexte le language utilisé dans le communiqué de l’USM-CGT, ne chercheraient t’ils pas à museler, voire à faire fermer le site du collectif Bellaciao, et à faire payer à l’USM-CGT ses combats et victoires syndicales ?
Est-il encore possible de s’exprimer au "Pays des Droits de l’Homme" ?
Un média libre n’aurait plus le droit de relayer l’information du mouvement social ?
Spéciale dédicace aux nazillons qui spamment mon blog (et dont j'ai supprimé les messages sans aucun scrupule).
et pour réveiller les dessinateurs(trices) un peu somnolent(es)
Eric Raoult veut mettre au pas les caricaturistes
L'Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93), organisatrice de la manifestation du 11 février contre la publication des caricatures de Mahomet, l’a voulu, Eric Raoult l’a fait. Hier, le député-maire UMP du Raincy (Seine-Saint-Denis) a déposé une proposition de loi faisant entrer la « caricature » dans le champ de la loi du 29 juillet 1881 régissant la liberté de la presse. La caricature deviendrait ainsi un support aux « crimes et délits commis par voie de presse » au même titre que les « écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ». Le 28 février, Jean-Marc Roubaud (UMP, Gard) avait déposé une proposition de loi dans ce sens. L’UAM 93 s’est réjouie de cette « avancée » dont elle revendique la paternité, et annonce une action nationale de soutien aux deux députés.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=368946
Un vieux poto, un frangin, est un jour revenu du Chiapas avec une petite poupée représentant un zapatiste... y'en a plein (de zapatistes) mais aussi de ces poupées-là
...et les vaches seront bien gardées, même (et surtout) celles aux chemises brunes:
Je n'ai aucun lien directement ou indirectement avec les internautes, webmasters ou sites internet qui me citent ou renvoient vers mes pages. Ces derniers sont directement responsables de leurs écrits, propos, utilisations et/ou détournements des informations publiées sur mon site. Seuls les sites web cités dans ma page "sites amis" et dans mes liens ont reçu mon accord pour placer un lien vers mes pages, sans pour autant que cela m'associe à leurs propos étant donnée que je ne peux passer mon temps à valider le contexte. Tous les autres n'ont soit pas demandé ou ont reçu un refus de ma part.
Partager