A un vieux frangin

jeudi 6 octobre 2005

Par Fañch Ar Ruz, jeudi 6 octobre 2005 à 00:32 :: Dédicaces :: #53 :: rss

Excusez, c'est vrai c'est un peu "private joke", mais bon ça fait du bien de temps en temps...

c'est un ptit dessin pour un frangin qui n'a toujours pas renié notre rêve d'une société plus juste, et rien que pour ça je ne peux que lui en être reconnaissant...
Le dessin fait allusion à une époque où on se moquait gentiment de "gentils" socialos (carriéristes) chantant "l'île aux enfants" aux manifs pendant que d'autres revendiquaient et préféraient l'Internationale... Peut-être que ces mêmes guignols chantent aujourd'hui l'"île aux enfants" à l'ump ... ? (j'en arriverais presque à plaindre la direction de l'ump pour le coup !)

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Commentaires

1. Le jeudi 6 octobre 2005 à 13:04, par Jayric

... voui, alors qu'on mange le même Gloubiboulga !
Merci pour Casimir, il me rappelle ces années d'innocence !...

2. Le mardi 29 novembre 2005 à 00:45, par un social -traitre

C'est quoi un social- traitre?
C'est celui qui préfère avoir tort avec Camus plûtot que raison avec Sartre.
C'est un gros salopard qui préfère changer la vie là maintenant,concrètement que d'attendre un improbable soir de révolution.
Un social-traitre fait partie du camp de ceux qui ont mis en place la CMU, et le RMI, mais c'est vrai, c'est de la merde après tout, c'était tellement mieux avant...
C'est vrai que les emplois jeunes n'étaient que des "emplois jeunes" mais putain, ce qu'ils ont pu en sortir de la merde, Raffarin a bien fait de les supprimer.
Un social traitre, c'est celui qui même s'il n'est pas d'accord avec vous se battra quand même pour que vous puissiez le dire (Voltaire).
Un social traitre c'est celui qui préfère être dans les rangs de Makhno que dans ceux de Trotsky.
Un social traitre,c'est celui qui pretend que la sociale démocratie à plus fait pour l'éducation, l'ouvrier que le marxisme,leninisme-maoisme associés.
Le social traitre est celui qui accepte de prendre des reponsabilités dans la vie de la cité, alors que les autres, les vrais, le purs, eux attendent et crient (fort de préférence) à la trahison.
Un social-traitre, c'étaient par exemple Léon Blum, Pierre Mendes France...
Un social traitre c'est celui qui souhaite une police républicaine, ba oui, forcément les flics sont méchants et à la botte de ces socio-traitres, mais les socio-traitres veulent pourvoir vous proteger vous et les votres des battes de base ball de ceux qui vous font une pub monstrueuse sur leurs blogs et sites internet...
Un social-traitre, aspire à une société plus juste, il se donne les moyens et n'en reste pas à des incantations....Evidemment, c'est parfois insuffisant.
Le social-traitre c'est celui qui, même s'il prèfère l'Ecole Publique, réfléchis avant de refuser les subventions à Diawan, sous pretexte que c'est une école privée...
Alors à l'heure des comptes, où sont les avanceés de chacun, ou en sont les reniements?
Tu connais Alain Lequernec? Non? Ba ça fait rien c'est un salaud d'artiste qui a un peu de talent mais qui a travaillé pour les sociaux- traitres....

Au fait c'est quoi un dessinateur breton?

3. Le mardi 29 novembre 2005 à 09:34, par Fañch Ar Ruz

C'est quoi un social- traitre?
Oui, déjà bonjour, social-traître qui ne donne pas son nom

C'est celui qui préfère avoir tort avec Camus plûtot que raison avec Sartre.
Un social-traître, très concrètement, c'est celui (gouvernement Jospin par exemple) qui profite d'être au pouvoir et d'avoir une aura "de gôche" pour plus privatiser qu'un gouvernement de droite ! (jospin ayant battu le record face au gouvernement balladur !).

C'est un gros salopard qui préfère changer la vie là maintenant,concrètement que d'attendre un improbable soir de révolution.
Ah, c'est vrai la vie a changée, j'avais pas vu...
Effectivement, un social-traître va plutôt vouloir "réformer" une société basée sur l'exploitation de l'homme par l'homme pour rendre l'exploitation moins 'douloureuse', un révolutionnaire quant à lui va vouloir abolir l'exploitation de l'homme par l'homme, j'y vois-là comme une nuance...

Un social-traitre fait partie du camp de ceux qui ont mis en place la CMU, et le RMI, mais c'est vrai, c'est de la merde après tout, c'était tellement mieux avant...
Tout seuls qu'ils les ont mis en place ? avec leurs petits bras musclés... ? Il y a eu et il y aurra toujours des progrès sociaux acquis grâce ou avec les réformistes ! je n'ai jamais dit le contraire et pour obtenir au moins celà, oui ça peut valoir le coup de se battre aux côtés de ceux qui pensent qu'on ne peut pas dépasser la société marchande. Après je ne vois pas pourquoi on devrait pour autant s'abstenir de pointer sur leurs trahisons.

C'est vrai que les emplois jeunes n'étaient que des "emplois jeunes" mais putain, ce qu'ils ont pu en sortir de la merde, Raffarin a bien fait de les supprimer.
Vous me faites rire là... vu que vous parlez à ... un emploi-jeune !, renseignez-vous, le statut n'est pas si "idyllique" et les employeurs de tous bords politiques ont bien su profiter de ce statut précaire. Mais sinon, effectivement, pour le 'social-traître', des mesures comme la création d'emplois-jeunes est le summum du changement social... ça laisse rêveur.

Un social traitre, c'est celui qui même s'il n'est pas d'accord avec vous se battra quand même pour que vous puissiez le dire (Voltaire).
Pareil malgré le procès d'intention que vous me faites.

Un social traitre c'est celui qui préfère être dans les rangs de Makhno que dans ceux de Trotsky.
Makhno en réformiste ça ne va pas plaire à tout le monde ça ... :))

Un social traitre,c'est celui qui pretend que la sociale démocratie à plus fait pour l'éducation, l'ouvrier que le marxisme,leninisme-maoisme associés.
(heu où ça, en France ?), sinon effectivement quand le rapport de force entre la classe ouvrière et la bourgeoisie était favorable à la classe ouvrière, les sociaux démocrates ont travaillé pour la classe ouvrière... maintenant leur projet de société pour la classe ouvrière: une police de proximité.

Le social traitre est celui qui accepte de prendre des reponsabilités dans la vie de la cité, alors que les autres, les vrais, le purs, eux attendent et crient (fort de préférence) à la trahison.
Ce serait bien que le social traître il assume réellement ses "erreurs", (assumer par exemple un Jospin lançant la privatisation d'EDF GDF...), mais les sociaux-traîtres ne font justement pas des "erreurs", ce sont des choix politiques délibérés. Et que ça vous plaise ou non, il y aura toujours des citoyens pour dénoncer ces choix qui sont des vraies trahisons pour nos intérêts en tant que salariés, jeunes, chômeurs, retraités.

Un social-traitre, c'étaient par exemple Léon Blum, Pierre Mendes France...
Blablabla, moi les icônes c'est pas trop mon truc... un Leon Blum abandonnant les brigades internationales, un Mendès france cautionnant la colonisation pendant la guerre d'Algérie...

Un social traitre c'est celui qui souhaite une police républicaine,
Voiiiilàà nous y sommes... il faudrait rajouter: faire le toutou et donner la papatte à Sarkozy pendant ses saloperies.

ba oui, forcément les flics sont méchants et à la botte de ces socio-traitres,
Non, les flics sont au service de la classe dominante, point barre.
mais les socio-traitres veulent pourvoir vous proteger vous et les votres des battes de base ball de ceux qui vous font une pub monstrueuse sur leurs blogs et sites internet...
Nous protéger... je me rappelle plutôt toutes les fois où pendant où le gouvernement de "gôche" nous envoyaient ses flics pendant les grêves et les manifs... pour nous protéger, un bon coup de matraque et de lacrymo, rien de tel ! les étudiants et les infirmières avaient porticulièrement apprécié la protection de la police.

Un social-traitre, aspire à une société plus juste,
Oui pour cetain(es) c'est vrai, peut-être l'est-ce pour vous.

il se donne les moyens et n'en reste pas à des incantations....Evidemment, c'est parfois insuffisant.
En général, il se les coupe aussi...

Le social-traitre c'est celui qui, même s'il prèfère l'Ecole Publique, réfléchis avant de refuser les subventions à Diawan, sous pretexte que c'est une école privée...
ttt non. justement c'est bien Mitterand qui a fait rajouter dans la Constitution que la seule langue officielle (et donc la langue devant être enseignée) devait être la langue française. Et c'est pour cette raison, que Diwan, qui n'est pas une école privée mais une école laïque et gratuite, n'arrive pas à obtenir (son souhait), le statut public !

Alors à l'heure des comptes, où sont les avanceés de chacun, ou en sont les reniements? Tu connais Alain Lequernec? Non? Ba ça fait rien c'est un salaud d'artiste qui a un peu de talent mais qui a travaillé pour les sociaux- traitres....
Je ne connais pas, mais je vais tapoter sur google pour voir tout ça avec intérêt. Moi aussi je travaille, j'avance des revendications avec des sociaux-démocrates, ça ne nous empêche pas d'avoir une vision très différente de ce que peut être la société et du rôle objectif d'un gouvernement social démocrate, qui même s'il le voulait ne pourrait pas changer la vie, parce qu'il n'en a pas les les armes économiques.

Au fait c'est quoi un dessinateur breton?"
Un dessinateur vivant en Bretagne (ou se sentant breton) immergé dans sa culture et s'en faisant un écho parmi d'autres.

4. Le mardi 29 novembre 2005 à 12:26, par anita

D'accord en gros (en totalité) et en détail : le souvenir cuisant des canons à eaux au ministère quand nous (infirmières d'hôpitaux publics)demandions davantage de moyens et le maintien des qualifications pour mieux soigner.
J'ajoute la diminution des droits syndicaux début 86
par le "gauchiste" des sociaux-traites, j'ai nommé Fabius !! Il en veut d'autre des exemples comme ça le social-démocrate ?
Sur le fond, ça serait trop long : un RMI à moitié du seuil de pauvreté, une CMU refusée aux Handicapés Adultes, la transformation de postes de soignants en postes de Directeurs de services administratifs qui eux votent bien ... etc etc...

5. Le mardi 29 novembre 2005 à 15:11, par un social-traitre

Moi je veux bien, mais il faut viser à la véracité des propos, et puis vous êtes un peu décevant tout de même...
Rien sur le débat Camus/Sartre? Etes vous gêné aux entournures? Peut-être ne le connaissez vous pas, au quel cas je vous invite à vous renseigner...Attention, pas uniquement sur google ou un autre moteur de recherche...Les livres, avec du papier c'est bien, mais c'est vrai c'est tellement plus long....et puis n'importe quel ubu ne peut pas dire tout et son contraire....
Pour Diwan, bon c'est très agacant car vous ne maîtrisez pas le sujet, c'est une réalité, que vous le veuillez ou non. Un rappel, bref, là aussi je vous invite par la suite à approfondir, et à réfléchir sur le sens des mots , sur la réalité administrative et légale...Là aussi cela prend évidemment du temps. Bon pour faire vite:Diwan est un réseau relevant de l'Ecole privée point barre. Oui, elle met en avant la laicité et la gratuité, mais il n'en demeure pas moins que c'est la réalité, dure à vos yeux mais têtue. J'attire votre attention sur le fait , car vous semblez l'ignorer, qu'il existe des écoles privées laïques,non confessionnelles: exemple l' Ecole alsacienne de Paris...Tapotez sur le net, si le coeur vous en dit...
Enfin, je vous rappelle les débats qui agitent linguistes, historiens, et milieu associatif.. quant au breton enseigné. De quand date-t-il? Est-ce du vannetais ou un compromis...Non, c'est un artifice...créé sous le bons hospices de kuzul ar brezhoneg...ba c'est quoi ça?.....
Enfin, je ne résiste pas au plaisir de vous rappeler certains faits qui sont têtus..... le saviez vous:
Dans le Côtes d'Armor un centre culturel, (à Guingamp) portait le nom de Ropraz Hémon(Louis Nemo pour l'etat civil), ainsi qu'un collège... du réseau Diwan (Relecq-Kerhuon,Finistère)...Et qui était donc ce brave homme? Non, vous ne savez pas? Lexicographe,linguiste, bref un promoteur du breton... C'est génial!iAccessoirement, mais accessoirement il animait lors de la seconde Guerre Mondiale une radio pro allemande (Radio-rennes, participation à l'institut celtique),promotteur du "na ruz na gwenn, breizad hepken" (tient tient, ca ne vous rappelle rien..."ni noir ni rouge, breton seulement) et il crachait tant qu'il pouvait sur la République et accessoirement, accessoirement sur les juifs. Aux yeux de nos amis de Diwan,Hémon est un promoteur de la langue bretonne, son antisémitisme et la collaboration avec les fascistes restent secondaires... Bien la hierachie des valeurs...Et pendant ce temps là d'affreux socio traitres voir gaullistes, se faisaient trouer la peau dans le maquis à Saint Marcel (je prends cet exemple car il est le plus proche de vous,géographiquement,ou à Malestroit... Je passe sur la prose éditée par An Here, "le Geriaridur rezhoneg" qui est dédié à Hémon. Non,il n'y a pas que les mémoires d'un Jean Marie Déguinet qui plaisent.Dernière info,parmi les collaborateurs (sans mauvais jeux de mots) on retrouve Alan Heusaff...qui cotoyait la "Bezen Perrot"de Celestin Lainé Alors, moi, la politique culturelle de Diwan, son projet, ses valeurs...à voir.. et ses soutients inconditionnels. Je ne vous rappelle pas les pratiques, la prose, douteux de l'Institut culturel de Bretagne. Mais c'est bien, vous affirmez votre antifascisme, c'est déjà pas mal...
Enfin, je vous rappelle que le "breton" est enseigné à l'Ecole Publique....et très bien en plus.Enfin, pour conclure sur la chartre, portée par Poignant, (tient encore un social traitre)elle malmenait, avec une possible application, l'égalité républicaine,le droit du travail mais ça c'est tellement accessoire...
Non, en Bretagne, on peut parler, discuter, écrire en "breton",il n'y a que des tarrés, qui trouvent bien sympatiques les terroristes de l'ETA pour plasiquer des Mc Do (suivez mon regard), et tuer des innocents. Oui, la réalité est têtue, et surtout bien sordide.Vous ai-je fais un procés d'intention lorsque j'ai cité Voltaire, si c'est le cas pardonnez moi, non je disais ça parce que certains bretons (de gauche, hein de la vraie gauche il s'entend) ne condamnent toujours pas les assassinats perpetrés par ETA, en particulier ceux des journalistes, d' el pais, mais pardon je m'égare, et j'imagine que vous condamnez.
Je suis assez dubitatif quant à votre conception de l'artiste breton et surtout quand vous écrivez "immergé dans sa culture, et s'en faiasant l'écho parmi les autres..." ba ca alors...C'est quoi la culture bretonne? Si vous souhaitez me faire la promotion de TV breizh alors là je vous le dit: même Derrik en breton, cela ne me plait pas. Non je prefère Pierre- Jakez Hélias et le mouvement des Auberges de jeunesse lors du Front Populaire...(ah, oui, j'oubliais, ces "salaudsdufrontpopulairequiontlaissétomberlesbrigadesintrenationales, mais évidement rien sur la responsabilité des communistes tous dévoués au parti et qui sont les premiers responsables de la retirada, et rien sur le maximalisme du poum...j'en passe et des meillleures . Evidement c'est la faute à Blum, et à son gouvernement...ba oui, c'est bien connu . Mais je m'égare... Oui, donc je préfere l'ode (en français) au dictionnaire Larouse de Hélias, que les mauvaises rimes et odes à la lande, druides et korrigans, menhirs, ankou,( la superstition exotique qui fascine, et constitue un fond de commerce pour certains, ceux là même qui voient dans les religions que superstition,et qui ricannent de cet opium du peuple ...)inutile de précisé que je suis athé.
Vous ne connaisez pas pas A. Le Quernec, alors là je reste dubitatif... Cependant c'est peut être parce que vous fonctionnez en circuit fermé... ou alors vous êtes trop "immergé".Pour le Quernec, tapotez, mais ça me parait un peu , un tout petit peu leger...je vous conseille un des premiers numéro d'AR Men...consacré à le Quernec... Se faire écho de la culture bretonne en promouvant le Breizh Cola? Concurrencer lessalaudsdamericains sur ce qui a de mois terrible...Bigre, quel projet, quelle alternative culturelle !
Au Liban, ausi le Hezbollah a son coca...Ils ont tous la même idée C'est bête mais je préfère Bach à Alan Cochevelou...mais ça c'est une histoire de goût... c'est vrai les festivals en bretagne ont une programation exigente, mais je ne serai pas à Carhaix,vous me direz comment était le concert de Johnny...Alors si vous faites la promotion de la culture bretonne, par pitié dites à vos interlocuteurs que c'est votre conception de la Bretagne et de sa culture....
Suis-je trop Jacobin ?, tient come on revient toujours à la Bretagne, je ne vous fais pas l'insulte de vous expliquer la référence...Vous avez travaillé sur la Révolution...
Je ne sais pas, mais ce que je sais, ce n'est pas parce que l'on crie le plus fort, que l'on a forcémént raison, et oui je vous le redis, je préfère Rocard à Besancenot, si vous n'êtes pas convaincu, prenez rendez vous à Séné, (cet espece d'enfoiré de la deuxième gauche en plus qui a mis fin à la boucherie en nouvelle Calédonie, quoique c'était beaucoup mieux avec Chirac,)vous expliquera,mieux que moi que vous et les votres avez beaucoup plus de droits et de persectives que dans une société fliquée par notre ami facteur, et que dans le monde d'Olivier, Lucien Gourron, serait certainement obligé de rayer de ses calpin nombres d'historiettes "rétrogrades et oppréssantes pour nos camarades ouvriers", ba oui, faut être cohérant, on est pour une dictature du prolétariat ou on ne l'est pas...

Enfin, je suis ravi d'avoir contribué à vous faire découvrir le travail brillant d'Alain le Quernec, il a encore un défaut à vos yeux, il collabore au Monde, et oui...C'est fou, je n'en reviens toujours pas pas...Comment ignorer ce travail.

6. Le mardi 29 novembre 2005 à 15:31, par Raoul Marc Jennar

LETTRE OUVERTE A UN SOCIALISTE DU "NON"

Cher Camarade,

Oui, tu m’es cher parce que nous avons pendant des mois partagé la fraternité d’un combat commun qui nous a valu non seulement d’exprimer une même conviction, mais de subir aussi le dénigrement et l’insulte de ceux qui pensent différemment.

Comme des milliers d’autres, avec bon nombre de militants de gauche, membres ou non d’un parti politique, d’un syndicat ou d’une association, je me suis battu sans compter pour que soit rejeté le traité constitutionnel européen parce qu’il allait à l’encontre des valeurs qui définissent une société de solidarité et de justice. Comme des milliers d’autres, j’entends rester cohérent avec ma démarche et fidèle à mes convictions. Ce qui m’incite aujourd’hui à t’écrire.

Je le fais parce que, comme beaucoup d’autres qui se situent résolument dans la volonté de construire une société différente de celle que nous impose le néolibéralisme, je ne comprends pas. Comme beaucoup d’autres, j’attendais du congrès du PS la clarification. Et nous avons son contraire : la synthèse.

Si je peux comprendre que la hantise de la division guide les militants d’un parti, d’un syndicat ou d’une association, je ne comprends pas qu’elle prime sur la nécessité de choix clairs dont on a impérativement besoin en démocratie si on ne veut pas décevoir, si on ne veut pas démobiliser, si on veut éviter que les citoyennes et les citoyens se détournent de la chose publique.

Avec nous, tu as dit « non » à un projet de traité constitutionnel européen qui imposait durablement un projet de société caractérisé par le déclin des pratiques démocratiques, le rejet de la laïcité, la négation de l’autonomie de la femme, la primauté de l’économique sur le politique, la régression des droits sociaux, la disparition des services publics, l’abandon de la solidarité au profit de la compétition, le productivisme, la généralisation du dumping social et des précarités, l’aliénation définitive à l’OTAN.

Notre combat n’était pas une parenthèse qu’on puisse aujourd’hui refermer. Nous ne nous sommes pas battus pour qu’en fin de compte, l’effort premier soit de « dépasser » ce qui nous a opposés aux partisans de ce projet de société.

Nous attendions cette clarification de ton parti parce qu’il réunit des partisans de deux modèles de société différents, parce que nous espérions que le « tous ensemble » du non au néolibéralisme transcenderaient les allégeances particratiques, parce que nous espérions que la « rupture » tant évoquée à nos côtés du haut des estrades et des tribunes serait préférée à l’heure des choix sur une option décisive.

Nous l’attendions d’autant plus que nous gardons en mémoire les espérances déçues de 1981 et de 1997 et que nous espérions qu’enfin soient tirées les leçons du 21 avril 2002.

Nous ne comprenons pas qu’il puisse y avoir synthèse entre partisans et adversaires d’une Europe néolibérale. D’autant moins que l’affaire n’est pas réglée, que l’acte de décès du TCE n’a pas été délivré et que nombreux sont ceux en France (de Giscard à Lipietz) et ailleurs (la Commission européenne, la nouvelle chancelière d’Allemagne et bien d’autres chefs d’Etat et de gouvernement) qui entendent « ne pas renoncer à la Constitution ».

Voici donc réunis Pascal Lamy et Jean-Luc Mélenchon, Dominique Strauss Kahn et Henri Emmanuelli, Daniel Vaillant et Vincent Peillon, Ségolène Royal et Marie-Noëlle Lieneman !

Voici donc réunis les gardiens de l’ordre toujours prêts à limiter les libertés fondamentales et ceux qui s’en prétendaient les protecteurs.

L’ovation faite à Romano Prodi par un congrès enthousiaste, la bousculade des dirigeants pour se faire photographier à ses côtés en disent long sur la réalité du PS. Si on peut comprendre que toute la gauche radicale italienne se soit ralliée, sans illusion sur les perspectives antilibérales, au seul candidat susceptible de mettre fin à l’omniprésence berlusconienne, rien ne justifie un tel soutien en France.

Romano Prodi, c’est le plus haut responsable de la stratégie de Lisbonne, de la proposition Bolkestein, de la levée du moratoire sur les OGM, du mandat ultralibéral pour négocier à l’OMC, d’un élargissement de l’UE qui renonce à toute forme d’harmonisation et organise la compétition entre les Européennes et les Européens.

Prodi qui s’est réjoui du coup d’Etat contre Chavez avant d’apprendre qu’il avait échoué. Prodi qui était d’accord pour livrer à la CIA les informations confidentielles sur les citoyens européens se rendant aux USA. Prodi, qui fut pendant dix ans membre du bureau exécutif du groupe de Bildeberg, incarne à la perfection le néolibéralisme que les socialistes du « non » avaient déclaré vouloir combattre

Nous avons le sentiment d’être lâchés. Nous avons l’impression qu’une fois de plus, nous avons eu tord de faire confiance à des socialistes.

Force est donc, Cher Camarade, d’acter que nos chemins désormais divergent.

Pour nous, à la gauche du PS, il faut maintenant tirer les conséquences de ce qui vient de se passer. Car le refus de la clarification entre responsables du PS est une clarification en soi.

Il serait irresponsable d’entretenir l’illusion qu’une alternative au néolibéralisme soit possible avec une Aubry, une Royale, un Hollande, un Kouchner, un Lang ou un Strauss-Kahn et leurs nouveaux associés.

Il nous revient d’agir pour que notre « non » et tout ce dont il est porteur ne soit pas dissout dans les rivalités entre partis, syndicats ou associations. Il nous faut exiger l’unité à la gauche du PS. Cette unité que nous avons faite à la base, entre sympathisants et militants, mais aussi entre femmes et hommes sans attaches à un parti.

Cette unité, qui a vu des militantes et des militants surmonter les divisions du siècle passé, qui a vu des citoyennes et des citoyens maîtriser les inquiétudes que peut susciter parfois le comportement des partis, qui a vu la fraternité en action pour que triomphe une cause juste, cette unité n’appartient à personne, à aucun parti, à aucun syndicat, à aucune association en particulier. Elle appartient à tous. Elle est notre bien commun. Elle est notre force.

A nous de nous en servir pour qu’émerge un mouvement antilibéral unitaire capable de traduire, dans les luttes comme dans les urnes, notre capacité à imposer l’alternance.

7. Le mardi 29 novembre 2005 à 16:44, par Bigoudène

Si les "socio-traîtres" se mettent à avoir l'esprit (et les capacités d'expression) aussi embrumés que les Megretistes, on est encore plus mal barrés qu'on le croyait.

T'em.... pas, Fanch, laisse le dégoiser tout seul.

Je ne pense pas qu'il représente un de leur courant majoritaire ou, si c'est le cas, ça va finir par être déshonorant de s'être laissé aller à voter pour eux un jour de désespoir :))

8. Le mardi 29 novembre 2005 à 18:35, par jigroixpas

Là besoin de se faire soigner l'olibrius...

De la culture sans doute, mais apparemmement une case de vide

jigroixpas

9. Le mardi 29 novembre 2005 à 23:06, par LeGarsSeb

C'est quoi un Casimir ?

C'est celui qui préfère avoir raison avec tout le monde que tort tout seul. C'est un gros salopard qui préfère réussir SA vie, là maintenant, concrètement que d'attendre un improbable soir de révolution.
Un Casimir fait toujours partie du camp de ceux qui ont été d'accord, c'est vrai...
Un Casimir, c'est celui qui n'est jamais pas d'accord avec vous et se battra quand même pour qu'il ne soit pas mal vu.
Un Casimir, c'est celui qui préfère être dans les rangs.
Un Casimir, c'est celui qui pretend pas grand chose, il suit la vague.
Le Casimir est celui qui accepte que ce soit les autres qui se mouillent, alors que lui, il suit ce qui est le mieux vu.
Un Casimir, c'est quelqu'un qui considère qu'en citant des noms de gens illustres, il va calmer un communiste qui ne "sait pas lire"...
Un Casimir, c'est celui qui aime la police républicaine, ba oui, forcément les communistes sont méchants, il sont le couteau entre les dents, mais les Casimirs n'aiment pas parler de battes de base ball car ça lui fait peur...

Un Casimir, aspire à une société plus juste, il se donne les apparences et n'en reste pas à des incantations.... Evidemment, il passe de nombreuses heures sur internet pour y causer anonymement...

Le Casimir, c'est celui qui préfère la provocation bon enfant, sous pretexte que c'est anonyme...

Alors à l'heure des comptes, où sont les avancées des Casimir ? Ou en sont les plus hauts placés au sein de l'UMP ?

Tu connais François Baroin ? Non? Ba ça fait rien c'est un salaud de Casimir qui a peu de talent mais qui a travaillé pour les Casimir.... et un jour, il a mué et porté une cravate bleue marine.

Au fait c'est quoi le Gloubi Boulga ?

10. Le mardi 29 novembre 2005 à 23:09, par jc

Un social-traitre c'est un mec qui collectionne les montres à 25 patates...
Un social-traitre c'est un mec maire d'une grande ville qui se félicite que Paris ait voté oui,
le con c'est pas avec des voix de droite qu'il sera élu.
Un social-traitre c'est un mec qui va dire aux ouvrier de Vilvorde j'peux rien faire
pour vous les mecs,
Un social-traitre c'est un mec qui nous fout dans la merde le 21 avril et qui se barre...
Un social-traitre c'est un mec qui fait la synthèse sans avoir discuté de rien sur le fond...
Un social-traitre c'est un mec qui collectionne les montres à 25 patates...
Un social-traitre c'est un mec maire d'une grande ville qui se félicite que Paris ait voté oui,
le con c'est pas avec des voix de droite qu'il sera élu.
Un social-traitre c'est un mec qui va dire aux ouvrier de Vilvorde j'peux rien faire
pour vous les mecs,
Un social-traitre c'est un mec qui nous fout dans la merde le 21 avril et qui se barre...
Un social-traitre c'est un mec qui fait la synthèse sans avoir discuté de rien sur le fond...
Un social-traitre c'est un mec qui va nous foutre dans la mouise en 2007, mais cette fois ci on se laissera pas faire.
JC

11. Le mercredi 30 novembre 2005 à 12:52, par Fañch Ar Ruz

et... le 'social-traître' fait les questions et les réponses tout seul !
ça doit être ça son idée du "débat démocratique"...
Mais bon, on peut comprendre leurs aigreurs quand on constate (les faits son têtus etc... :), que les électeurs du P.S et les militants ont voté NON majoritairement à l'une de leurs nombreuses trahisons : la soumission au Traité Constitutionnel libéral européen !

Visiblement, certains ne se sont toujours pas remis de leur gueule de bois du 30 mai dernier.

Comme visiblement le rocardien sécuritaire, aime la pédanterie des citations, pour moi Victor Hugo résume assez bien la différence entre, par exemple, Rocard et Besancenot: "Vous voulez les misérables secourus, nous voulons la misère supprimée".

12. Le jeudi 1 décembre 2005 à 17:03, par Cyril

Si tu veux bien donner ton nom "social traître" ce serait plus sympa. je me permet de te tutoyer.Le vouvoiement allié à la pédanterie et au mépris pour les autres ça sent le caca. Noyer les gens sous des tonnes de citations, de références (pratiquement une par ligne...)
en les traitant d'ignorants pour ne pas les connaître, pour moi ce n'est pas débattre, c'est noyer le poisson et c'est prendre les autre pour des gros cons. Je ne connais pas l'artiste que tu cites. j'irai d'ailleurs me renseigner, je ne suis pas très caler sur le débat Camus/Sartre. c'est un peu loin pour moi mais j'imagine que si je veux me rafraîchir la mémoire je dois feuilleté "l'Homme révolté", une référence que tu as omis d'inscrire dans ton interminable logorrhée. Je ne maîtrise pas le débat sur les origines du breton, sur la politique culturelle en Bretagne, sur les écoles Diwan. Je n'ai pas la science infuse. Je suis doctorant en histoire et je travaille sur les rapports entre les notions de "socialisme" et de "communisme" en Europe entre 1871 et 1914. Vois tu, je pourrais t'écraser de références, de citations, de sous entendus que moi seul comprendrais, comme tu le fais si bien. Pour quoi faire au juste ? Montrer l'homme de gauche éclairé que tu penses être? Tu penses être au dessus de la mêlée parce que tu es capable de citer des tonnes de choses compliquées ? Pour moi c'est du mépris, et je ne vois pas où est la pratique du débat contradictoire dans ta méthode.
Par contre je perçois des similitudes d'attitude avec le parti socialiste qui après le 21 avril déclarait que son bilan était bon, que les électeurs (surtout les classes populaires)n'avaient rien compris. Il y a aussi une parenté avec le même PS nous jouant la même petite ritournelle après la victoire du non au référendum du 29 mai et la gifle que lui infligeaient la majorité de son électorat et une partie de ses adhérents. Comme le dit le PS, "c'est un vote de peur", "d'ignorance". Moi j'ai surtout vu des milliers de personnes qui ne faisaient pas ou plus de politique, s'emparer du débat, le texte à la main. J'ai vu des gens relier les enjeux de ce projet à leur vie de tous les jours pour faire un choix. Le P.S ne le voit pas, étrange. Le renoncement social-démocrate c'est aussi la privatisation des services publiques entamée par un Gouvernement de gauche plurielle. D'ailleurs, le renoncement à gauche peut être plus large. je pense à l'ouverture du Capital d'Air France par une ministre communiste...
le renoncement, c'est Jospin qui se sert de la régularisation des sans papiers comme argument de campagne en 97 et puis oups plus rien... si, pardon : la politique de Chevènement...
Commencer des réformes porteuses de justice social et les dévoyer parce qu'on manque de courage politique où parce qu'on a fait d'autres choix, je nomme ça du renoncement. les 35 h annualisées dans de nombreuses entreprises ne profitent pas aux salariés. Je me souviens avoir beaucoup lutter avec d'autres pour que les emplois jeunes soient pérennisés, pour que cela débouche sur de vrais formations...on connaît la réponse du Gouvernement de l'époque. (de gauche)
Un premier ministre de gauche qui déclare "que l'Etat ne peut pas tout" à des salariés licenciés comme des chiens, ça sent aussi le renoncement. Et c'était un signal fort qui disait au patronat: "allez y, servez vous". Depuis ils ne se sont pas fais prier.

Mais tu me diras: "renoncement à quoi"? "A changer la vie" pour utiliser tes mots. Transformer la société, c'est pas pour faire jolie, ce n'est pas pour le panache de dire « je suis de gauche ». On peut en débattre, je suis de ces personnes qui pense que le capitalisme n’est pas « humanisable », qu’on ne pourra jamais « changer la vie » par des mesurettes qui l’aménage à la marge. Si encore la « social-démocratie » appliquait un programme d’aménagement du capitalisme…cela ne me conviendrait pas mais on irait au moins dans la bonne direction.
Mais partout la « gauche » au pouvoir anticipe les souhaits des marchés financiers, des classes possédante.
Tu crois vraiment que le SPD change la vie dans le bon sens par sa coalition avec la CDU et le programme qui guide l’action du nouveau gouvernement allemand ?
Pour moi changer la vie c’est construire une société qui en termine avec toute les dominations, les exploitations, les aliénations. C’est placer l’épanouissement individuel et collectif de l’être humain au centre de fonctionnement de la société et comme étant sa finalité. Pour moi cela passe obligatoirement par le dépassement radical du capitalisme dont la réalité est en opposition totale avec tout projet, tout espoir d’émancipation humaine. La social-démocratie a accepté le capitalisme comme ultime horizon de l’histoire humaine. Elle est devenu complètement myope.
Les partis socialistes ou social-démocrates qui furent des partis ouvriers sont aujourd’hui aux mains de personnes qui sont membres des classes dominantes. Comment être surpris des intérêts qu’ils défendent aujourd’hui ?
Le concret, la réalité qui sent la merde, toutes les personnes qui subissent d’une manière ou d’une autre l’extrême violence sociale générée par le système, pour la « gauche » ce sont les dommages collatéraux regrettables mais inévitables du système qu’on peut au mieux amoindrir. Les débats philo entre Sartre et Camus c’est sympa. Mais la réalité de millions de personnes traités comme de la merde, je suis désolé mais pour moi c’est beaucoup plus causant. Si tu habites en Ile de France, ‘social traître’, je serais très heureux de t’inviter à faire une petite balade dans le quartier de l’Abreuvoir à Bobigny, à l’endroit ou je travail… On en finit pas d’attendre que la vie change là bas… Peut être que ça se fera après l’état d’urgence mis en place avec la connivence des socialistes ?
la seule attitude qu’ont les socialistes envers les exploités de toutes sortes, c’est une de charité navré et condescendante. D’ailleurs tu illustres cela à merveille : je te cite « C'est vrai que les emplois jeunes n'étaient que des "emplois jeunes" mais putain, ce qu'ils ont pu en sortir de la merde, Raffarin a bien fait de les supprimer. »
En gros le discours socialiste c’est « on a fais ce qui était le mieux pour vous, vous nous avez injustement sanctionné, maintenant vous avez pire, c’est bien fait pour vos gueules ! »

Ton petit discours sur la social-démocratie qui serait source immanente de tous les progrès de société est infondé pour plusieurs raison : Sans la construction de rapports de force favorables et de luttes par les travailleurs, les femmes, les jeunes... les acquis sociaux, les progrès de société n’auraient jamais vu le jour. Les gouvernements qui ont mené une action positive ont toujours été porté par les luttes. Le rapport de force a même parfois fait fléchir des gouvernements de droite (68)
Jospin lui même arrive au pouvoir à la suite d’un mouvement social important (les grèves de 95).
Je n’ai jamais vu un seul homme de gauche arriver et changer les choses avec sa petite baguette magique sans s’appuyer sur un rapport de force social favorable. (la gauche a complètement oublié cet aspect de la réalité et je pense que c’est une des causes de l’absence de vrai projet alternatif comme du renoncement politique et de l’alignement sur les dogmes libéraux: sur quelle base sociale doit s'appuyer et se contruire un projet de transformation social?)

Deuxième chose : « Un social traître ,c'est celui qui prétend que la sociale démocratie à plus fait pour l'éducation, l'ouvrier que le marxisme,leninisme-maoisme associés. »
Hormis la tonne de clichés que tu charries en une seule phrase, ce que tu racontes est historiquement faux pour la France. Il n’y a jamais eu de social-démocratie en France au sens de ce qui a pu existé en Allemagne, en Angleterre, ou dans les pays du Nord de l’Europe : Un parti dominant quasi hégémonique sur la classe ouvrière, parti de gouvernement couplé avec une centrale syndicale puissante et qui s’appuie sur un certain nombre d’institutions formant une contre société. Qu’on le veuille ou non, de 1945 à la fin des années 70 l’organisation qui est le relais des luttes sociale (souvent en les déformant, en les dévoyant mais c’est un autre débat.) et l’épine dorsale de la construction d’un Etat social en France c’était le Parti Communiste Français tout stalinien qu’il était.
Ambroise Croizat, ministre du travail à la libération et bien d’autres n’étaient pas social-démocrates.
Pour l’histoire de la social-démocratie je te renvois à un livre de Michel Winock (qu’on ne peut pas accuser d’être un dangereux communiste.) « Le socialisme en France et en Europe ». Tu peux aussi feuilleter les deux derniers tome d’ « Histoire générale du socialisme de Jacques Droz ».
Je suis communiste, je ne tiens pas a être enfermé dans la moindre case, qu’elle soit marxiste-leniniste ou maoïste.
Tu sembles dire que la gauche de la gauche ne sait faire que gueuler.
Des propositions il y en a pourtant, même si tu les juges non crédibles. Je pourrais t’en donner quelques unes une prochaine fois. J’ai la flemme de continuer maintenant. Je te renvois à une autre question:Un social-démocrate comme toi sait-il lutter?
Et pour finir donnons la parole à Michel Rocard : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».

13. Le jeudi 1 décembre 2005 à 18:58, par Cyril

Précision pour "social traitre": Makhno se disait lui même "communiste libertaire". Toi qui aime les beaux livres avec du vrai papier, je te conseille sa biographie par Alexandre Skirda :"Nestor Makhno Le cosaque libertaire 1888-1934"
Il faut faire attention à ne pas faire d'angélisme, les "makhnovistes" n'étaient pas des saints. Une guerre civile, c'est pas de la tendresse en tube. D'autre part "social traître", je viens de me rendre compte que l'expresssion "social traître" n'est présente ni dans le dessin de Fanch, ni dans son petit texte de commentaire. Il y a "soc'dem", ""socialo carrieriste", "guignoles"... Il y un gros Casimir, mais pas l'expression "social traître" que tu sembles prendre comme une insulte et à partir de laquelle tu nous prends la gueule pendant 30 pages. je suis désolé, mais ta belle allure intellectuelle en prend un coup.En fait tu as fabriqué une polémique à partir de ta mauvaise lecture du dessin de Fanch. (peut être est-ce volontaire...)Pourtant tu avais de quoi te foutre sous la dent... Pour dire simple, tu as créé un faux débat qui en est devenu un vrai... malgré toi. Si tu avais fais une simple bourde et que tu n'avais pas pris tes interlocuteurs de haut... pas grave. Mais avec ce que j'ai lu je trouve ça minable...

14. Le jeudi 1 décembre 2005 à 19:24, par Eve

Je n'ai jamais été aussi fière de voter à droite!!!!

15. Le jeudi 1 décembre 2005 à 19:32, par Mr C

tout le monde n'a pas la chance d'avoir une amoureuse de droite...

16. Le jeudi 1 décembre 2005 à 19:33, par Miss E

tout le monde n'a pas la chance d'avoir un amoureux coco, parce que c'est p'tite bête ca existe toujours!!!

17. Le jeudi 1 décembre 2005 à 20:38, par alex

Y'a de l'animation ici ! c'est bien.
Alors d'abords merci à Fanch pour le super dessin. Pour faire l'historien de service, ce dessin a été fait parce que c'était mon annif et que 95 c'était y a dix ans. En 95, des petits malins, rocardiens, mais pas seulement, parfois officellement plus à gauche, s'ingéniaient à trouver les slogans les plus débiles, les revendications les plus basses possibles. Le but ? l'éternel but des socio démocrates, "laissez nous faire, pas besoin de vous politiser, laisser nous vous représenter pas besoin de vous prendre la tête". Le résultat ? magouille de couloir et compagnie. Le journal local, à une des premières manif titrait son article "génération casimir" avec la photo d'un de ces gars. Inutile de vous dire que le coup de pieds au cul, c'est votre dessinateur préféré qui bouillait de le mettre, plus que moi.
La réalité, on a bagarré, revendiqué, occupé, bloqué etc. L'Université de rouen a pas "gagné" sa grève mais elle a réussi plein de choses, elle a ouvert le bal de novembre décembre 95, et elle a renvoyé quelques soc' dem à leurs magouilles de couloir, entre eux, sans pouvoir dominer les grèvistes comme ils le souhaitaient. Le casimir en question et tout ses comparses ont été insignifiant durant tout le mouvement de 95.
Ces années là, soc dem a pris toute sa signification pour nous, c'était l'éclatante démonstration que ces gens ne sont pas des traites que quand ils arrivent au pouvoir, ils le sont déjà avant car il leur faut absolument modérer les choses pour éviter que les jeunes ou les travailleurs y voient trop clair.
Alors pour social traitre, expliquons une poignée de choses : tous les votes suivant l'ont été avec la majorité des parlementaires socio démocrates
guerre de 14
refus de l'aide à la révolution espagnole (36)
plein pouvoir à pétain (40)
répression au Viet Nam, en Algérie (Sétif etc. Miterrand était ministre) et à Madagascar (85 000 morts) 45
guerre d'Indochine (avec une excuse à Mendes qui l'a terminé, ce qui vaut quoi ? elle était perdue)
guerre d'algérie (54), puis les lois d'exception (Miterrand était ministre de l'intérieur)
après ils ont moins le pouvoir, ça c'était tellement vu qu'on ne créera pas le socialisme ainsi.
83/84 : soutien au dictateur du tchad (Issenabré, excusez je ne suis pas sur de l'orthographe), opération militaire contre son opposant (le prétexte était le soutien de Khadafi à cet opposant)
85 : état d'urgence en nouvelle calédonie
91 guerre du golfe
99 guerre contre la serbie
2001 guerre contre l'afghanistan (le prétexte était de renverser le régime des talibans, pourtant mis en place par les impérialistes)
etc.
2005 : vote de l'Etat d'urgence avec sarkozy, sous les applaudissement de Le Pen et de Villiers
coté social, la liste est tellement plus longue que je laisse loisir à tous de consulter un atlas d'histoire pour montrer les législations prises, anita en a déjà montré quelques points.
Pour résumer, un social traite est un dirigeant politique qui trahi la lutte pour le socialisme.
et le personnage tout mou de casimir leur colle très bien, ça m'ennuie juste un peu pour casimir. En fait je trouve hollande encore plus gélatineux que ça

18. Le vendredi 2 décembre 2005 à 03:55, par social traitre

mesdames, mesdemoilles, messieurs bonsoir,

Il y aeffectivement de l'animation sur ce blog, et nous ne pouvons que nous en feliciter, mais encore, là ce soir je suis déçu par certaines interventions, sur le fond et sur la forme.
En effet je constate l'utilisation d'invectives, et de de procès en sorcellerie, peu importe faisons avec.
Tout d'abord je dois constater que beaucoup d'entre vous me reprochent l'utilisation intempestive de citations,conférant à mes interventions un carctère pédant.Si certains d'entre vous y voient un mépris, et une certaine condescendance ("ah, le con dans condéscendance il y a con ah ah", je me permets de la faire ceci pour vous laisser intervenir sur le fond), donc reprenons, mépris etc, et bien veuillez m'en excuser, j'en suis navré.Mais, j'attire votre attention,sur le fait que je n'ai cité qu'un seule fois, en l'occurence Jean Marie Arouet, j'en conviens, citation relevant du salon de madame Geoffrin, ou pour faire plus couleur locale de bistrot, ti bedeff si vous le voulez, certains diront la Closerie des Lillas ou Les Deux Magots...si vous voulez ....Bref, une seule citation et de nombreux reproches, "citation ceci, citation cela". Bon, il apparait que certains d'entre vous prennent mon argumentation, pour des citations,c'est trop d'honeur non, non, on peut argumenter sans faire de citations (meme si en seconde on demande effectivement de citer les propos d'un auteur illustre... je reprend illustre en faisant référence l'un d'entre vous). Pourquoi donc cette hystérie? Je ne vois pas, certains avanceraient un complexe quelconque, rassurez vous je m'en garderais bien, je n'ai fait que me réferer aux faits, certains ne comprennent pas, je les invite dans ce cas à creuser la question ou les questions qui leur échaperaient.J'ai eu presque peur que l'on me demande si je parlais anglais ou si je portais des lunettes, et tout d'un coup j'ai vu une rizière, allez savoir pourquoi.
Dans un second temps, Seb, sachez qu'il est bien légitime de vouloir réussir sa vie, vous comme nos autres interlocuteurs. Personnellement j'entends réussir ma vie,en essayant comme je vous l'ai dis, de mettre en pratique certaines valeurs (justice, solidarité, mais beaucoup moins bien que vous j'en conviens) et non en collectionnant les Vacheron Consantin, Philip Pathek,qui soit dit en passant sont réaliseés par des ouvriers que dis-je des artistes salariés, qui gagnent tres bien leure vie dans la confédération Helvétique (nous pouvons ici constater que le monde ouvrier n'est pas monolitique...("tient c'est bizarre pourtant dans mon catechisme révolutionnaire...") ceci est une autre histoire.
La remarque précédente, m'amène à vous signaler que les attaques personnelles, et finalement tres vulgaires, et sutout qui ne relèvent pas la qualité du débat sont multiples. Alors, de grace,un peu de tenue.
Bigoudène me taxe de megretiste, ou me compare aux megretistes, jigroixpas nous dit qu'il me manque une case,et JC, me taxe de con.Bon, est-ce bien sérieux? Est-ce bien raisonnable?
Mais, il me vient une idée, en fait votre argumentation est délibérée, et murement réfléchie, bref implacable
Il me manque une case, je suis taxé d'extrêmiste de droite.... Bon sang, mais c'est bien sûre, ce sont les pratiques développés dans les cellules (organisation de base dans l'appareil communiste pour ceux qui ne maitrisent pas, les cellules, il faut le faire ça ...) ou les soviets pour se débarraser des opposants ou contradicteurs qui empechent de tourner en rond (et surtout quand on est minoritaire, suivez mon regard...).
Anita, oui vous avez raison, l'emploi de mesures qui ont été employées contre les infirmieres n'étaient pas adaptées, même innacceptables.
Enfin, je vous rassure, dans le monde merveilleux d'Olivier,et d'Alain, c'eut été bien pire, mais certains de vos camarades ne vous l'on peut-etre pas dit...Je dis bien certains de vos camarades...et ça c'est pas honnete avec vous...
Alors pour faire vite, (je vous invite ensuite à poursuivre vos recherches, si le coeur vous en dit,) Olivier vous aurait envoyé l'armée,n'aurait rien négocié, et aurait aussi pendu votre famille ...si, si. Ba oui,je parle sous le contrôle de notre thésard, et de Alex, qui est je cite "l'historien de service" et ceux qui ont un peu étudié la question.Vous m'arretez si vraiment je dérape.
Voilà Anita, Olivier, ou Arlette,pour ne prendre que la jet set du Troskysme, je ne m'attarde pas car si je fais référence à d'autres tendances je vais encore passer pour méprisant, peut importe, oublient souvent de signaler l'épisode glorieux du mois de mars 1921qui se déroule , aller tous en coeur à: Kronstadt! (il y a que deux qui suivent), à proximité de Pétrograd, ou Saint Petersbourg si vous préferez). Oui, en 1921, Léon (dit " le pur"), celui qui n'a exercé que tres peu de temps le pouvoir(c'est pas mal car ça evite les inventaires...)à fait executer 900 marins (au bas mot)et en a fait déporter de milliers à Mourmansk. Et pourquoi? Et, bien oui pourquoi? C'est le gros problème des purs, (les troskystes), c'est qu'objectivement, les marins demandaient tout le pouvoir au soviets et refusaient le "tout pouvoir" au parti unique.et ça l'avant garde éclairée n'était pas d'accord....Alors refus de négocier (je fais un topo sur Goldman et Berkam, non apres on va me taxer de pédantisme...), rien à négocier!on envoie la troupe l'armée Rouge, dont certains refusent d'aller abattre leurs freres, on les menace à leur tour), on réfechi si oui ou non on utilise les gaz toxiques(c'est vrai c'est plus efficace que le piolet eh! Teeeeeeeeequila!, euh pardon je m'égare)...l'ultimatum est posé, et si refus "on abat les insoumis comme des perdrix" et on prend en otage les familles des marins qui sont à Pétrograd...Bref, un bain de sang Anita, un bain de sang orchestré et dirigé par leon Trotsky.Evidemment, les parangons du troskysme vous diront un jour que ce sont des traitres manipulés, des contre révolutionnaires,un autre jour des quinontriencompris...et la semaine suivante des petits bourgeois, mais malheursement la réalité est plus sordide, elle met au prise des partisans de l'autogestion,épris de justice,eux aussi révolutionnaires, à des professionnels de la révolution, "avant garde éclairée", sutout soucieuse de conserver son pouvoir....Parce que elle,elle sait elle , elle est pure, commme la neige ...de Sibérie)
Notre camarade Léon, qui à mis aussi sur pied :la Tchéka (ba moi qui croyait qu'il n'y avait que ces salauds de capitalistes et d'imperialistes qui avaient une police politique...merde alors),( oh mais un peu de respect,s'il vous plait messeiurs dames, vous sotirez vos Coreff apres ,j'explique à Anita ce que vous avez oublier de lui dire..) oui on déportera ces hommes, mais aussi des femmes au goulag, et oui Anita,le Goulag, c'est pas une création de Staline, Trosky pratique aussi la déportation...Les faits sont têtus...Enfin je ne manque pas de vous rappeler un décret pris durant la "crise": "Tout rassemblement d'une personne est interdit", on pourait en rire, mais non c'est sordide... Le tout peut être consultable dans les écrits de l'affreux contrerévoltuionnairetraitre Victor Serge,témoin des évenements. Les faits sont têtus je vous dis.
Bon et pour faire de l'épate, et non pour justifier mes dires, il va de soit, je vous conseille de lire, Anita, La Révolution inconnue, de Voline,(je vous rassure c'était pas un p'tit bourgeois) "Lenine n'a rien compris, ou plutot n'a rien voulu comprendre au mouvement de Cronstadt" Désolé, d'anéantir vos illusions, mais c'est bien le propre du social traitre que d'anéantir, pire, de voler les illusions...C'est vrai que Karl refusait de donner des recettes pour les gargottes de l'histoire,ba on a presque envie de dire mince ou heureusement, c'est au choix.
Donc voila, quand les opposants sont un peu trop turbulents, quand on porte la contradiction, c'est l'execution pure et simple ou l'internement psychatrique... ou alors l'inective "espece de fasciste"
Alors oui, la sociale démocratie, c'est rien que des méchants, et nous ba on est pures!Certains diraient : "vous voulez certainement dire on épure"
Alors oui, la sociale démocratie trimballe des casseroles,de sacrées casseroles, mais jamais elle ne se drapera dans les linges de la pureté, on sait ce que ca donne, et surtout elle ne delivrera pas de brevet de socialisme...
Enfin, Anita, et je vous le dit sans mépris, sans condescence aucune, lors de grêves, de vos manifestations, regardez bien qui prend la tete du mouvement, qui dit quoi, en fait "d'ou qu'il ou elle parle celui ci". Non le communiste révolutionnaire n'a pas le couteau entre les dents, mais la prise de pouvoir nécessite parfois de mentir, de manipuler,de faire de l'entrisme, je passe sur la doxa, et les références, mais méfiez vous des revendications maximalistes, et regardez bien qui les pose, et pourquoi.
Bon, voilà qui est dit.
Question, Fanch, ou en etes vous de l'ortographe breton unifié? Avec ou sans le z? non, car c'est ca c'est aussi une question de forme et de fond...au fait le Barzaz Breiz, c'est du reconstruit,c'est du carton pate...et au fait, c'est mieux de chanter la blanche hermine deriere un drapeau bleu blanc rouge ou derière le gwenn ha du, de Breiz Atao, je ne sais toujours pas...deriere un drapeau rouge, vous avez raison, mais le blanche hermine, c'est bien, surtout l'image de la société qui est donnée,c'est super progressiste, les ducs de bertagne, les Vendéens, les chouans..la femme qui tient la maisonnée, et l'homme qui va se battre......bon ba vous me direz...Enfin dernière question, dans votre animation, contre les fachos sont barrées successivement une flamme du fn, une croix celtique, mais apres un triskell, celui ci fait référence à quoi, à qui? Merci d'éclairer ma gouverne.
bon, alex, nada sur le maximalisme du POUM et de la CNT? je vous soupsonne d'etre calé sur les questions d'histoire, ba oui vous etes historien, donc vous etes un peu court sur la question précédente...j'attends un eclaicissement...
Pour les pleins pouvoirs ,vous n' n'avez pas completement tort, mais vous oubliez de citer Blum.....les faits sont têtus...Et, pui Riom....en en bretagne pour faire local Tanguy prigent.bon je passe. Petit rappel: Mendes est en désaccord avec Blum sur la guerre d'Espagne....Mais, je ne vais pas decerner les brevets de socialisme, môa...
aller, une deriere pour la route, vous savez Anita ce qu'est le vote revolutionnaire dans la phraseologie et le catéchisme révolutionnaire, de ceux qui n'ont pas d'idoles (au fait Fanch, le portrait de leon, interressant, c'est quand, avant 17 ou quand il est à coyocan?", moi, jamais eu le portait Ernesto Guevara de la Serna dans ma chambre, ni le portrait de mendes, ni celui de Jean Moulin, et vous? en tout cas dans vos planches certains de personnages ont des idoles sur les murs..., oui le vote revolutionnaire, c'est si un jour il y avait le choix entre(improbable entre Le pen et Rocard,) et ba certains de vos amis voteraient le pen, en misant sur un soulevenment et une situation insurectionnelle pour faire la révolution......integrez la cellule, ils vous expliqueront.
Bref, si vous élisez un jours des socio-traitres, rassurez vous, avec eux vous aurez encore le droit de voter, alors qu'avec d'autres, c'est pas garanti, vu qu'ils se présentent aux elections pour installer la dictature du prolétariat, et quand ils sont au pouvoir, on voit ce que ca donne...
Una matina,mi sono alzato...
oups pardon,j'ai pas demandé
j'ai droit aussi de la chanter? parce que moi j'ai pas mon brevet...

19. Le vendredi 2 décembre 2005 à 11:18, par Cyril.

Francais, Françaises, mes chers compatriotes:

j'ai déjà voté chirac en 2002. Alors Rocard cela devrait
être possible.
Ce qui m'atriste c'est que tu fais les débats un peu seul
Ou alors je n'ai fais que t'invictiver sans répondre sur le fond et il n'y rien d'intérressant dans la réponse faite. tu nous donne de drôle de positions a priori...
Tu penses que le thesard de service (comme tu m'appelles) et les autres (que je ne connais pas tous, et donc je ne parle que pour moi)
sont tous d'accord avec Kronstadt, avec les méthodes de l'armée rouge, tu penses qu'on applaudit tous des deux main à la militarisation du travail, avec les structures d'avangarde. Oui en tant que communiste je pense que la dictature du prolétariat est complètement à mettre aux ortis, pour trouver une autre forme de transformation démocratique du pouvoir. Sur beaucoup d'autres choses je n'ai rien a voir avec l'image d'épinale du bolcho manipulé, buté qui répète les vieux ponsifs sans réflechir. Je penses que les autres seront capable de défendre seuls leurs positions. Sur la guerre d'espagne le débat est intérressant. Là encore tu pars du principe que ça nous gène, ou qu'on a jamais abordé la question. Pour ma par je suis plus proche de la posture et de l'analyse du Poum. la question de savoir s'il fallait d'abord gagner la guerre et ensuite transformer l'Espagne ou si la révolution et la guerre devait être intimement liés n'est pas facile à trancher. La peur de dispercer les énergies et de faire peur aux démocraties occidentales,(et pour beaucoup le souhait de répondre aux volontés de Staline) motivait la première position ( en gros celle du PC et du PS, sauf certaines tendances)
le volonté de battre Franco non seulement sur le terrain militaire mais aussi sur le terrain politique, de réduire le plus possible la base sociale de soutien au nationalistes en transformant immédiatement la vie des espagnols motivaient la position du poum, de la CNT et de quelques socialistes. Les expérience de démocratie et d'autogestions sociales et économiques réalisées en Catalogne mérite l'attention. Les socialistes on terminés eux aussi sous la coupe de satline... et n'ont pas beaucoup résisté. Ils ne se sont pas beaucoup émus du meurtre d'Andréu Nin (le leader du POUM) en 1937, ni des procès attentés aux membres du POUM pour "social fascisme". Je ne dis pas que le poum était infaillible, mais sa position politique de l'époque me parait globalement juste (je n'ai pas dit globalemnt positive...). Le Poum est aussi le seul parti politique (droite et gauche confondues)à condamner publiquement de la mnière la plus profonde et la plus virulente et la plus profonde les procès de Moscou et le stalinisme dès 1936. Le parti socialiste est étrangement muet. Je te filerai le texte si tu veux. Ce qui m'attire aussi dans le POUM c'est son indépendance et son non dogmatisme. Il se définit comme une organistion communiste indépendante antistalinienne... et non trotskiste... à l'opposé de l'mage qu'on s'en fait. Je retrouve cette indépendance dans PSOP (parti socialiste ouvrier et paysans) créé en 1938 par Daniel Guerin et Marceau Pivert à la suite de leur exclusion de SFIO. Cette orga mélangeait la conviction libertaire et antiautoritaire, l'analyse marxienne, la démocratie interne avec les liens et les débats parfois musclés aevc Trotsky. Je trouve ça intérressant. Sur le fond je te refais la même critique. Les référence c'est intérressant, mais faut pas en abuser au détriment de ton argumentation que je trouve légère. Dans les questions que tu poses, il ya des choses intérressantes. La preuve sinon on se ferait pas chier à répondre. mais tu sautes du coq à l'âne et tu fais un potrait robot des convictions de tes interlocuteurs sans les connaitre. Je pense t'avoir donné les miennes hier globalement... et tu ne rebondis sur rien. Rien encore sur le fond sur la crtique de la posture social-démocrate. Il n'y pas de problème pour crtiquer à fond le stalinisme les avatars du bolchevisme, les problèmes que posent les notions d'avangarde, de dictature du prolétariat... mais le débat central c'est autre chose, et tu ne répond pas sur le fond. Tu donne aussi beaucoup dans le roman d'anticipation mais je ne vois pas sur quoi ça repose et ce qu'on peut répondre de sérieux: je te cite "Enfin, je vous rassure, dans le monde merveilleux d'Olivier,et d'Alain, c'eut été bien pire, mais certains de vos camarades ne vous l'on peut-etre pas dit...Je dis bien certains de vos camarades...et ça c'est pas honnete avec vous...
"Alors pour faire vite, (je vous invite ensuite à poursuivre vos recherches, si le coeur vous en dit,) Olivier vous aurait envoyé l'armée,n'aurait rien négocié, et aurait aussi pendu votre famille." Je persiste à dire que je ne vois de débat dans ta manière de faire: Beaucoup de procès d'intention, de plan sur la commète. Tu sais, le coup des coco qui ne voterais pas Rocard contre Le pen au deuxième tour pour créer une crise révolutinnaire... alors que tous sauf "lutte ouvrière" que je ne porte pas dans mon coeur, ont voté Chirac en 2002. merde, on a gaché une crise révolutionnaire... Je ne fais pas d'anti intellectualisme, bien au contraite sans critique, sans remise en question permanente des convictions, des analyses, sans les frotté à la réalité pour ce que touça vaut on part à aux catastrophes qu'on connait. Mais si tu parle d'une référence (je n'ai pas dit citation) explique si tu vaux parce que on ne sait pas tout. je te donne un exemple:"Ti badef,madame geoffrin, les deux magots:je ne connais pas Alors explique... Il y a encore un truc qui m'agace: Ce n'est pas parce qu'on dit Madame, Monsieur, vous, qu'on respecte les autres. j'ai connu des gens qui me chiaient dessus en y mettant les formes. Je ne vois pas pourquoi je me priverais de dire merde con ou qu'une chose est minable quand je le pense. et je penses avoir argumenter sur ce que je trouvais minable.J'aimerais bien que tu te fonde parfois sur ce que je dis (il n'y pas que moi bien sur) comme j'ai tenté de le faire avec tes dires pour te répondre.
Si tu habite en Ile de France je me tiens à ton entière disposition pour te voir et discuter en buvant un coup. Je préfère ça aux joutes sur internet.

20. Le vendredi 2 décembre 2005 à 12:33, par Fañch Ar Ruz

Il y effectivement de l'animation sur ce blog, et nous ne pouvons que nous en feliciter, mais encore, là ce soir je suis déçu par certaines interventions, sur le fond et sur la forme. En effet je constate l'utilisation d'invectives, et de de procès en sorcellerie, peu importe faisons avec.
« faisons avec » rien que ça ça me fait rire ! Mais pourquoi au fait ?? Pourquoi donc vous abaisser à « Faire avec » mon bon monsieur ? Vous savez (ah non peut-être pas… car il faut tapoter sur un clavier avec des touches, sur ce qu’on appelle un ‘moteur de recherche’), il y a moult forums de débat politiques où l’on discute allégrément (moi y compris) en long, en large, de travers, notamment, de Kronstadt (que vous présentez comme un scoop incroyable, ah oui c’est vrai : on ne connaît pas Cronsdtat, j’avais oublié !), de la sociale démocratie, (euh sur Rocard j’en ai pas vu beaucoup, désolé…) et sur d’autres sujets tout aussi interressants les uns que les autres (et ce n’est pas ironique quand je dis ça, heu sauf quand il s’agit de Rocard). Donc si vous avez le temps (apparemment oui) pour remplir des tartines sur des sujets où tout a déjà été dit un bon millier de fois, Je vous conseille notamment celui-ci :
http://forumtrots.agora-system.com/lcr/

(plus pécisément sur Kronstadt : http://forumtrots.agora-system.com/lcr/index.php?showtopic=2305&hl=Kronstadt )
Ah oui aussi, pourquoi quand vous me posez une question j’ai l’impression à chaque fois d’avoir à faire à un interrogatoire de flicard ? ça doit être le côté fan de ‘police républicaine’, mais en tout cas ça ne donne pas envie de faire l’effort de vous répondre. Je ne crois pas vous devoir quoi que ce soit. De plus si mon travail vous déplait, et , semble t’-il, vous gêne, j’en suis ma foi, plutôt content (le contraire me chagrinerait) , rien ne vous oblige à venir le voir de façon aussi assidue ! à bon entendeur…

21. Le vendredi 2 décembre 2005 à 12:39, par Cyril

Désolé pour les quacs et les fautes d'orthographes de mon drenier massage. je ne me suis pas relu

22. Le vendredi 2 décembre 2005 à 12:56, par Anita

Ah, la pauvre Anita, manipulée par les gauchistes quand elle manifestait, risquant de voter Le Pen parce que le Rocard anti-guerre d'Algérie a bien changé ou que Fabius est une girouette ou que Strauss Kahn, bien que relation de sa frangine tout aussi prolétaire qu'elle est le sous-marin du grand capital à gôôôche ou que Hollande n'est pas beau ou que Ségolène truque les photos de ses enfants... et qui, cerise sur le gâteau, ne sait rien de l'histoire du trotskysme ni de celle du communisme malgré les leçons de son papa, mort jeune et stal sans le savoir. La pauvre bien évidemment n'a pas lu Proustet sa madame "Verdurin", ne sait pas quelles sont les "élites" qui fréquentent (ou ont fréquenté)la Closerie des Lilas.
_ Monsieur le Soc Dem,vous êtes tellement imbu de vous-même ou tellement bien manipulé ou même pire, tellement envieux d'une place d'élu que vous ne vous rendez pas compte que c'est le mépris de vos semblables envers les travailleurs qui a conduit et maintiendra votre parti au niveau où il se trouve.
Nous avons donné la preuve que les promesses, c'est fini, on n'y croit plus depuis 83. (Je viens d'apprendre la démission d'un quart de la section socialiste de ma commune....)
_ Et, assistant comme d'hab à la réunion du Conseil Municipal de mon patelin, j'ai entendu le maire justifier que les socialistes détenteurs du pouvoir
dans notre communauté d'agglo vont claper sans remords
deux millions de mètres cubes de boues en mer EN EXPLIQUANT AVEC PREUVES TRUQUEES A L'APPUI, PREUVES FOURNIES PAR LES SERVICES DE L'ETAT, que pour l'instant, en fonction des normes établies par ce meme Etat, les taux de toxiques contenus dans les sédiments
ne vont pas nous faire mourir demain !!!
Et il faudrait que je vote SOC DEM !
Tiens, même Filloche dont j'admire les combats sur le terrain professionnel, n'arriverait pas à m'en convaincre s'il s'y mettait !
Et s'il arrivait qu'il y ait vraiment débat dans votre section; proposez comme sujet : Realité ou paranoïa -
Le parti et le mépris ressenti par les travailleurs.

et bonjour chez eux

23. Le vendredi 2 décembre 2005 à 14:04, par Cyril

Le renoncement catastrophique de la gauche plurielle de 97 à 2002 à préparé le terrain à la droite la plus réac depuis...Vichy et à l'arrivée de Le Pen au second tour.
Alors tu voudrais qu'on reparte sur les mêmes bases et qu'on fasse un chèque en blanc à cette armée de branleurs.
Quand je t'entend, "social traître" je pense à mon ouvrier de père qui votait socialo "il disait la gauche doit défnedre les ouvrier" Il n'a plus voté après 1981.

24. Le vendredi 2 décembre 2005 à 15:48, par Daniel Mitterand

Salut, Fanch je suis allé sur le forum dont tu donnes l'adresse. Le texte publié par "Rouge" sur Kronstadt est très bien.ça fait plaisir.

25. Le vendredi 2 décembre 2005 à 16:36, par Lara Fabius

Je viens de découvrir votre site en tapant le mot clé "social traître", j'ai désormais une idée plus précise de leur arrogance et de la façon dont ils (se) débattent. Merci

26. Le vendredi 2 décembre 2005 à 16:55, par Daniel Mitterand

Je t'avais bien dis qu'en venant ici on allaient bien se marrer,Lara. ça nous change des parties de saute mouton chez Jak lang ou des discussions chiantes entre ton mari et flamby (c'est comme ça qu'on appelle François Hollande entre copines)!
Comme disait mon mari, en privé, avant le Congrès d'Epinay: "discuter avec des gauchistes, ça me décoiffe la bite!"

27. Le samedi 3 décembre 2005 à 12:39, par un social traitre

c'est si bon, bras dessus, bras dessous,

bon, et bien chers camarades,je vous laisse à vos invectives
....c'est bien, ça reflète l'ambiance dans les cellules et les soviet..brrrrr, ça fait froid dans les dos....("ouais mais c'est tellemnet trop cool, pis nous on est hyper cool, car c'est trop cool d'etre trop cool")
Fanch, vous me demandez, en creux, si j'apprécie votre travail...
Et bien avant votre remarque je ne m'étais pas posé la question en ces termes.
En y réfléchissant, que puis-je vous dire, et bien pas grand chose.
C'est évidemment tres loin de mayakovski( alors pour daniel enfin je crois qu'elle voulais écrire Danielle,c'est le beau-frere d'Elsa (ah ba toi tu nous en fais un bof! je la fais le temps de vous laisser chercher entre autre mais il est bien plus que ça....excusez de la référence ça fait tres pédant je sais....; mais puisque vous convoquez madame et monsieur untel, et que vous argumentez de cette manirère et et que c'est vrai c'est tellement plus politique et consistant le poil bite , couilles ("eh il nous les casse, eHHH!elle est trop bonne celle là Lara, aller encore un coup de tequilla oh non pas la tequilla, ca me donne le vague à l'âme quand j'y pense..."..., donc reprenons et tres loin de Will Eisner; donc voilà, personnellemnet j'y étais plûtot indifférent....mais peut -etre qu'aux éditions soleil, peut-etre que....
ravi d'avoir lu, vu et entendu.....à bon entendeur
aller, comme dit le poete gilles, de Rennes à Clisson, il est temps d'aller chez Cheminant (paroles et musiquez si vous préferez, mais méfiez vous de coop breihz, quand on sait quel est l'esprit ...mais ça c'est une autre histoire) m'acheter quelques ouvrages (evidemment de la prose droitière et mensongère...) pour...faire le pédant
et ravi de vous avoir rencontré, je sais vous ne partagez pas cette opinion...

28. Le samedi 3 décembre 2005 à 14:45, par Anita

Continue avec ton mépris et ton arrogance, tu n'étais même pas né que je me posais des questions sur l'évolution de Maïa et qu'il m'aidait à ouvrir les yeux sur le stalinisme...
Si c'est ta paranoïa qui te rend si pédant, va vite te faire soigner, il y a qq bons thérapeutes dans le coin (parole de pro) et on peut même en trouver qui votent social-démocrate..
Et si c'est la nouvelle ligne de ton parti, dis à tes chefs qu'ils se mettent le doigt dans l'oeil profond en prenant tous ceux qui pensent réellement à gauche pour des cons, l'expérience du traité con ne leur a pas suffi ? En psychopathologie on appelle celui à qui l'expérience ne sert à rien UN PSYCHOPATHE...
Et personnellement j'appelle celui qui a tout compris et qui persiste par intérêt dans son erreur, un POURRI..
Bien entendu, cette catégorie n'existe pas chez les SOC-DEM qui n'agissent que dans l'intérêt des pauvres, c'est bien connu !

29. Le samedi 3 décembre 2005 à 15:02, par Liliane Marchais

Viens social traître, on "fait les valises" et on quitte ce site où il n'y a que des méchants rouges lobotomisés!
Non, je ne suis pas ravi de rencontrer un type qui confond argumentation et inventaire à la Prévert ou à la Vian: "Mon frigidaire,mon armoire à cuillère, mon évier en fer..." et qui ne répond jamais sur le fond. tu as ta réponse sur le POUM ou sur bien d'autres choses... tu n'as pas remarqué, dommage. pas assez solide pour toi peut être?
P.S: Beaucoup de personnes que tu as croisé sur ce site ne sont encartés dans aucune organisation politique. Mais ça, encore une fois, tu ne pouvais pas le savoir toi qui préfère de loin deviner les convictions et les pensées de tes interlocuteurs... et les imaginer dans les cellules du PC se remémorant le bon temps où on tuait des libertaires à Kronstadt!
Bon vent... Cyril.

30. Le samedi 3 décembre 2005 à 15:33, par Laurent Fabius

je voudrais dire a Lara Fabius qu'elle rentre IMMEDIATEMENT ! Non mais sans blague ! Et au passage, je lui expliquerait ce que c'est qu'un social traitre (un social traitre c'est quelqu'un qui combat la privatisation de l'EDF mais qui se bat pour "l'ouverture du capital" de la même entreprise...) En tout cas, Lara, une chose est sure, c'est que tu risque pas d'attraper froid ici, ça chauffe !!!

31. Le samedi 3 décembre 2005 à 15:36, par Fañch Ar Ruz

Ravi d'avoir lu vos monologues ? je devrais ? bof... n'oubliez pas d'emporter votre bloubiboulga surtout, ce serait dommage...

32. Le samedi 3 décembre 2005 à 16:24, par jc

Tu commences à nous les briser menue pour être avec tes dialogues de psychopathes à la con. Tu devrais tant retourner voir ta bande de social-traitres ça à l'air de te manquer, de toute façon t'aura du grain à moudre car ils en préparent des saloperies tes potes socialos t'as qu'a voir la tournure des derniers évènement.
Bien contant de t'avoir jamais connu trop désespérant pour l'espèce. By By les Fafs.
JC

33. Le samedi 3 décembre 2005 à 19:36, par Eve

Anita, si je puis me permettre un mec qui persiste dans son erreur n'est pas un pourri mais un CON? le débat est lancé

34. Le samedi 3 décembre 2005 à 19:37, par garde rouge

le social traitre qui est pour la justice dans un monde ou quand tu montre ton cul au crs tu prends cinq mois de ferme, tu fumes du shit pareil et lui il en appelle a la justice bourgeoise, sinon fanch bravo pour ton blog c est super sympas et en plus vous avez tous du courage de debattre avec cet olibrius. Vous fatiguez pas c est un vielle aigris ou peut etre un jeune loup au dent longue qui voit la societe par le petit bout de la lorgnette, salut.

35. Le dimanche 4 décembre 2005 à 03:09, par Bigoudène

Camarades : discuter avec ce genre d'arriviste vous fait perdre de l'énergie au détriment des vraies causes...
Et vous comme moi avons compris que le PS essaie encore et toujours d'empapaouter les prolos...ne soyez pas complices et ne perdez pas votre temps.
D'accord avec Anita, certains ne déblatèrent que pour garder une rente de situation... un ou UNE prolo qui
manifeste a tout à perdre plutôt que défendre sa position. Mais les Hollandistes n'ont même pas compris ça
C'est ce qui prouve que les pseudo socialos n'ont rien à attendre de a classe ouvrière

C'est la lutte finale,
groupons nous et demzin
L'INTERNATIONALE..........

36. Le dimanche 4 décembre 2005 à 05:52, par Momo

Suis je un social tetrait ?

je préfère le suffrage universel dans l isoloir au vote à main levée dans les assemblées de travailleurs!

Suis je anti communiste ?

Je pense que l idée est généreuse mais a été dévoyée par les staliniens et les groupuscules nombrilistes qui adorent les débats pour se faire plaisir . Leur quête de cette jouissance individuelle est tellement forte que plus ils sont petits plus ils prennent leur pied ?

Mais j aime l 'idée à condition que cela reste un objectif à atteindre comme le paradis pour les croyants!

Je pense que tous les hommes naissent égaux et libre et que le combat contre les injustices ne s'arrêtera jamais . Aussi dès qu’un vertueux veut penser à ma place et faire mon bonheur sans me demander mon avis en me disant que la fin justifie les moyens .

Je me dis méfiance même si parfois je peux etre d'accord avec lui !

Car au fond sous ses allures joviales, il pense que la violence révolutionnaire de masse peut laver notre inconscient sali par l 'idéologie dominante ! Les méchants sont forcement les autres!

Le manichéisme et la diabolisation de l ‘ennemi ne sont ils pas le meilleur moyen de ne pas se remettre en cause !

37. Le dimanche 4 décembre 2005 à 10:39, par Fañch Ar Ruz

Un peu d'honnêteté intellectuelle ne fais pas de mal:
Il suffit de lire les monologues de 'social traître' (je rappelle que c'est lui qui se nomme 'social traître', sans doute pour faire plus victime des méchants bolchos), pour constater où se situent la diabolisation et le manichéisme.

Rappel des faits:
Je dessine un copain en train de foutre un coup de pied au cul à un 'casimir' (voir l'explication de ce qu'est un casimir plus haut dans le billet de Seb et celui d'Alex), pour remercier le dit 'casimir' de ses manigances et de ses petites combines de carriériste. (donc déjà il s'agit de personnes précises dans un contexte précis).
2) je précise que c'est un peu private joke (ça veut dire 'lié à un évènement particulier'), pour l'anniversaire d'un copain...
3) de là 'social traître' arrive avec ses gros sabots sans s'essuyer les pieds, brode, croyant que je l'ai dessiné en casimir... et il se met à paranoïer sec (le meilleur passage étant l'arrivée du sanguinaire Besancenot qui va brûler nos villes et nos campagnes...), sans prendre la peine de prendre en compte les différentes argumentations ici où là.
4) Je veux bien discuter avec des personnes qui ne PRE-supposent pas la mienne. Je ne vois pas comment on peut avancer si l'interlocuteur est déjà persuadé de savoir ce que l'on pense ! Momo, d'ailleurs semble faire aussi dans la télépathie politique :
"Aussi dès qu’un vertueux veut penser à ma place et faire mon bonheur sans me demander mon avis en me disant que la fin justifie les moyens ."
Ah bon je veux faire son bonheur à sa place ? ha bon je pense que la fin justifie les moyens ? j'ai dit ça où ?

"il pense que la violence révolutionnaire de masse peut laver notre inconscient sali par l 'idéologie dominante ! "

A y'est encore en train de dire ce que je pense à ma place, c'est facile et lassant... le choix des mots n'est pas innocent: laver notre inconscient, rien que ça ! tout de suite ça me fait penser au lavage de cerveau, à 1984. Voilà ce que je pense sur le point de la 'violence révolutionnaire': au risque de décevoir Momo je ne suis pas un foudre de guerre, et si c'était possible pacifiquement de demander (en demandant gentiment avec du bloubiboulga hein) au Medef de redistribuer les richesses équitablement à l'ensemble de la population pour que celà se fasse, je ne demanderais pas mieux, mais autant attendre qu'Hollande remette en question les privatisations engagées par l'ump et le ps. Oui il y a rapport de forces entre les classes sociales (jamais fait de grêve Momo ?), et donc conflits, violence ! mais celles et ceux qui se sentent l'âme d'un casimir peuvent dormir sur leurs deux oreilles, pour le moment, la violence SOCIALE extrême elle est subie par les couches sociales les plus défavorisées (quand on ne les brûle pas dans des immeubles vétustes, on les fait crever du saturnisme ou de l'amiante, on les attache dans des charters, on les précarise, on les délocalise ...), pas par le patronat. La violence policière, sociale et économique d'une droite arrogante (et de la direction du ps qui a choisi son camp), on la subit chaque jour un peu plus. Alors oui je fais partie de ceux qui ne tendent pas l'autre joue. Parce qu'en face, c'est pas l'île aux enfants.

38. Le dimanche 4 décembre 2005 à 23:20, par alex

En fait Fanch, si ça se trouve il te reproche de dessiner à sa place... D'ailleurs je me demandais, si ça se trouve c'est lui qui a reconnu dans ce dessin de mauvais souvenirs... ca serait drôle, c'est comme un deuxième coup de pieds au cul.
Qu'il ne s'inquiéte pas non plus, on ne fera ni son bonheur ni son malheur à sa place, il y arrivera tout seul je pense.
Je rappelle juste que j'ai dit "historien de service" pour expliquer le dessin, pas pour me la jouer. Fanch allait pas tout déballer et donc avait expliquer en évitant d'empiéter sur le vie privée. Mais c'était certainement trop délicat pour notre contradicteur.
J'ai établi ensuite une petite liste (non exhaustive loin de là) des moments où les social-démocrates avaient trahis l'ensemble des travailleurs : en les poussant à se faire la guerre les uns les autres, en restant passif et laissant la victoire à leurs pires ennemis etc. Les social traites étant le sujet les staliniens n'ont pas eu leur lot mais ça viendra un jour.
Y a d'autres débats qui ont été ouverts mais qui ne sont pas les mêmes : Crondstat etc. Ca n'a rien à voir avec les propos de départ, ça demande une discussion longue et spécifique, et je ne l'aurai absolument pas avec quelqu'un qui se nomme lui même social traitre et l'assume : ça serait comme de critiquer Cuba avec Finkiel-crotte, aucune raison, aucun intérêt, on est dans les camps opposés.
Quant au nouveau de service, le gars momo : il préfère l'isoloir à la main levée. Tu as quelque chose à cacher quand tu votes ? moi non. Tu aurais été un vrai grèviste en assemblée générale un jour que tu aurais dit : moi à chaque fois que je fais grève je défend la position qu'on vote chaque décision par un vote avec isoloir. Mais ne l'ayant jamais fait (grève ou défendu cela dans une AG), tu émets l'avis habituel des journalistes qui trouvent que tous ces ouvriers qui crient c'est pas très propre et ça vote sans réfléchir.
Etant trotskyste (oh le gros mot) je pense comme celui-ci et d'autres avant ou après, que la "fin" ne "justifie pas les moyens". Que fin est moyens sont liés. Qu'une grève sera plus solide si elle est sur des revendications combatives, et qu'elle ne les lâche pas, ET qu'elle est doté de structures démocratiques (comités élus, assemblées générales où tout le monde peut s'exprimer etc.). La révolution c'est quand les travailleurs s'organisent et forment un nouveau pouvoir. C'est à l'opposé du coup d'état comme c'est à l'opposé de l'homme providentiel qui "change la vie".
Les hommes naissent libres et égaux en droits : "naissent". Le vrai socialisme c'est : les hommes vivent libres et égaux en droits. Y aura pas toujours des injustices, sauf tant qu'une poignée de capitalistes et leurs servicteurs zélés, soumis etc. que sont les sociaux traitres, maintiendront en place une société où les injustices sont nécessaires pour qu'ils s'en mettent plein les poches.
Et t'inquiéte, loin de moi quand on a une discussion qui montre autant de désaccord, l'envie de te convaincre. Libre à toi de ne pas te battre pour une société plus juste, libre à toi de vivre dans une société où l'exploitation de l'homme par l'homme est légale.
Et Libre à nous de ne pas l'accepter et de nous battre.

39. Le lundi 5 décembre 2005 à 07:52, par Momo

Juste pour conclure et te laisser avec des gens qui pensent comme toi ;

Tu sais l 'élite éclairée par la pensée magique du communisme ! Remarque parmi ceux qui sont venus te soutenir certains sont caricaturaux !
Ils me font penser aux curés qui récitent leur bréviaire en une seule fois au risque de ridiculiser leur foi et de braquer les infidèles.

j aime tes dessins mes tes desseins me sont étrangers comme tes soutiens. Tu sais ceux qui méprisent les "nouveaux de service" ceux qui ne pensent pas comme eux .Ceux qui sont aliénés parce qu'ils ne sont pas comme vous.....

Je ne cache rien si ce n'est une humanité profonde c'est ma différence avec les partisans des hommes nouveaux et des lendemains qui chantent !

Je souhaite du succès à tes projets !

40. Le lundi 5 décembre 2005 à 10:40, par Fañch Ar Ruz

'L'humanité profonde' ne devrait t'-elle pas commencer par ne pas prêter aux autres des intentions qu'ils n'ont pas ? et apprendre à les écouter au lieu de les dénoncer sans les connaître ?
Ici, il n'y a pas de mépris pour les 'nouveaux de service', tout le monde est bienvenu ! à condition de ne pas penser à ma place, de ne pas me faire dire ce que je ne dis pas!
Engager une discussion en partant de l'a priori que je serais "sous mes airs jovial" une sorte de tyran sanguinaire masqué me semble compromettre d'emblée la possibilité d'un échange digne de ce nom... non ?

41. Le lundi 5 décembre 2005 à 14:10, par Cyril

J'ai toujours révé de jouer un rôle de méchant dans un film.
Pourquoi, tu ne pars pas des arguments qui ont été réellement avancés par les uns et les autres pour y répondre? Momo je ne comprend pas? personne ne refuse le débat ici, et les gens ne sont pas une armée de Clones

42. Le samedi 16 octobre 2010 à 11:49, par alamachel

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