Le blog de Fañch

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vendredi 25 janvier 2013

vendredi 25 janvier 2013

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils moisiiisseuuu

Mois après mois, nous partageons avec vous les chapitres de notre livre Ils se servent comme des porcs ! on se défend comme on peut ...

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils moisiiisseuuu
7ème rubrique du deuxième chapitre - La France pays des Veilleuses - p.197


Le chat noir de l'anarchie roupille

Par l’un de ces samedis après-midi glacial de janvier où seuls quelques rayons de soleil fadasses savent égayer l’atmosphère, je traînais mes guêtres dans les allées du cimetière du Père Lachaise, sans but précis. Aux abords du Mur des Fédérés, je fus arraché à mes rêveries par un bordel de tous les diables. L’origine de tout ce désordre : trois vieilles carnes occupées à se pouiller la tête devant le Saint-Sépulcre du mouvement ouvrier français. C’était les trois grandes forces qui avaient aiguillé la colère et les espoirs populaires tout au long du 20ème siècle : Socialisme, Communisme et Anarchie. Socialisme était tiré à quatre épingles. Effluves de parfum capiteux s’attardant dans les airs, complet-veston impeccable. Tout en lui respirait le dédain et la trahison. Il se soulageait allègrement la prostate contre le mur des Fédérés. Pas classe.

Communisme avait l’apparence d’un vieillard complètement démoli, perdu, dévoré par la sénilité. En slip, coiffé d’une vieille chapka crasseuse, il trottinait de tombe en tombe, des touffes d’herbe plein la bouche. Dès que Socialisme s’éloignait un peu, il se mettait à pleurnicher comme un gamin en lui hurlant : « ne me laisse pas tout seul ! ». Anarchie se distinguait nettement des deux autres. Elle seule semblait attentive à ce qui l’environnait. Elle était loin de faire son âge. Elle alpaguait les passants pour leur causer révolution, gueulait après les gardiens du cimetière parce qu’ils portaient des uniformes, exhortait les morts à se réveiller pour autogérer leur dernière demeure. Ensemble, on a passé un chouette moment. Elle m’apprit à faire des cocktails Molotov, me conseilla de me méfier comme de la peste de toutes les formes d’autorité et de faire vivre mon idéal révolutionnaire dans chacun de mes actes. Elle me dressa un tableau fort instructif des tares de ses deux compères. J’étais tellement enthousiaste et reconnaissant, qu’avant de la quitter, je l’embrassai bien fort sur les deux joues. C’est à cet instant que, dans la lumière déclinante de cette fin de journée, je remarquai les boutons d’acné qui disputaient aux rides la suprématie territoriale de son visage parcheminé.
Rentré chez moi, je me repassais mentalement le film de cet étrange après-midi. Cette vieille coquine d’Anarchie m’avait armé d’une éthique personnelle de l’insoumission et de la révolte. Mais pas plus que les deux autres vieillards, elle n’avait été capable de me refiler des tuyaux pertinents sur les moyens de remettre sur des rails pas trop bancals un projet d’émancipation enfin capable de balayer le capitalisme.

C’est alors que je compris que si ses deux copains avaient mal vieilli, elle, n’avait toujours pas grandi, et aussi qu’il était très con de chercher les traces de l’avenir en flânant dans un cimetière.

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jeudi 24 janvier 2013

jeudi 24 janvier 2013

La ligne de Arnaud Montebourg

Arnaud Montebourg explique quelle est la ligne rouge à ne pas franchir pour le patronat

mardi 22 janvier 2013

mardi 22 janvier 2013

Dessins pour SUD Novatrans

J'avais fait quelques dessins de soutien aux travailleurs de NOVATRANS en lutte... baladés par Montebourg, comme d'autres avant et après eux. On pourrait penser que pour un gouvernement de gauche comprenant des écologistes le ferroutage soit une priorité, un mode de transport à développer de toute urgence ! et bien... non.

Un travailleur de Novatrans interpelle le ministre Arnaud Montebourg


Des banderoles et des manifestants de SUD Novatrans

lundi 21 janvier 2013

lundi 21 janvier 2013

Dany le vert kaki

Daniel Cohn Bendit défend la guerre au Mali au parlement européen


Cohn Bendit, s'est encore bien distingué au parlement européen : https://www.youtube.com/watch?v=aZXcf18432Y

mardi 8 janvier 2013

mardi 8 janvier 2013

Un albom evit ar re vihan

L'assocation d'une institutrice bilingue, Florence Drenou, et d'un dessinateur, Fañch Ar Ruz, a donné naissance à un ouvrage en breton pour les enfants des écoles : Un albom evit ar re vihan (Un album pour les petits).

Fanch ar Ruz et Florence Drenou présentent leur livre Skol Kael
Florence Drenou, institutrice et Fanch Ar Ruz, dessinateur : une collaboration fructueuse ayant permis la réalisation de Skol Kael.


Enseignante bilingue breton-français depuis une dizaine d'années, après avoir exercé un temps, la profession d'ingénieur informatique, Florence Drenou s'est très tôt inté­ressée à la culture bre­tonne. En réalité dès le lycée, elle se décide à choi­sir l'option breton. Des cours du soir lui permet­tent également, un peu plus tard, de se perfection­ner et d'enrichir sa prati­que de la langue bretonne. Elle se décide alors à exer­cer la profession d'institu­trice bilingue, au sein de l'enseignement public et débute sa carrière dans le Finistère.

Support pédagogique

Trois filières de forma­tion existent dans notre région pour l'apprentis­sage de la langue bretonne. Les filières, publique avec Div Yezh, privée avec Dihun et enfin associative avec Diwan. Pédagogue intervenant en maternelle, Florence Drenou se rend compte qu'il n'existe pas d'ouvrages destinés aux plus petits... « Des traduc­tions de livres ont certes été réalisées mais ne sont le plus souvent que le reflet d'ouvrages assez conventionnels. Dans le bilinguisme (français-breton), nous ne disposions pas vraiment, jusque-là, d'ouvrages réellement conçus comme supports pédagogiques. C'est ce qui m'a donné l'idée de travailler dans ce sens », souligne la jeune femme.
La découverte d'un appel à projets (nouveaux livres en breton pour les enfants/Levrioù nevez e brezhoneg evit ar vugale) lancée par une association de la région rennaise - l'as­sociation de parents d'élè­ves Div Yezh Bro Roazhon - incite Florence Drenou à se mettre à l'ouvrage pour déposer un dossier.

Avec Fanch ar Ruz

Florence Drenou conte alors l'histoire d'un petit garçon, Kael, intégrant l'école mater­nelle. Les dialogues et com­mentaires et des cro­quis du petit per­sonnage sont envoyés au jury composé d'ensei­gnants, de parents d'élèves et d'enfants. Fin mai, l'auteur reçoit confirma­tion que ses textes et dessins seront édités pour Noël (l'association s'engageant à acquérir 200 ouvrages pour les écoles du secteur de Rennes). « J'ai rédigé les textes. Ai commencé à dessiner le personnage, mais là, il faut le recon­naître, ce n'était pas ça ! J'ai alors pensé à Fanch Ar Ruz (dessinateur bien connu dans la région, ayant à son actif plusieurs ouvrages). Fanch a tout de suite été partie prenante dans le.projet. »
« L'idée m'a enthou­siasmé », appuie Fanch, l'œil vif, le crayon prêt à croquer... Fanch est effecti­vement un personnage incontournable dans le monde du dessin humoris­tique, de la bande dessinée, toujours volontaire pour apporter son coup de patte de professionnel, notam­ment lorsqu'il s'agit de pro­jet à caractère pédagogique.

Une pro de la petite enfance

« Travailler avec une pro de la petite enfance, mettre en musique paro­les et illustrations pour concevoir du concret : un ouvrage - une première dans le monde du bilin­guisme - destiné aux plus petits d'entre nous, c'était un challenge à ne pas rater ! » Et visiblement, c'est plutôt réussi ! « Il n'était pas question de réaliser une bande dessinée, ni même un livre trop complet... Il s'agis­sait de mettre en lumière quelques images simples et réalistes et leurs légendes, mais tout en ouvrant la voie, afin que les enfants puissent eux- mêmes y aller de leurs remarques, commentaires... Je crois qu'à ce titre, nous avons réussi cet ouvrage. »
Destiné pour le moment aux jeunes enfants de la filière bilingue breton-français, la trame de l'ouvrage Skol Kael pourrait très bien être utilisée dans d'autres langues, qu'elles soient régionales ou nationales. Skol Kael se définit en effet comme un livre réalisé pour les petits, que pour les petits... »

> Et pourquoi pas en anglais ?
Skol Kael pourrait être traduit dans d'autres langues... Pourquoi pas en Anglais, en Gallo. « C'est une idée à creuser. Personnellement, j'y suis plutôt favo­rable, » indique Jean-Marie Goater, éditeur. L'ouvrage Sko Kael a été réalisé par les éditions Goa­ter, 12, rue Gaston Tardif, à Rennes. On peut l'acqué­rir auprès de cette maison d'édition, mais aussi près de la Coop Breizh, la Maison de la presse de Baud... Il est aussi en téléchargement libre et gratuit sur internet, licence Commons.
Contact : www.editions-goaster.org

J.-M.F - La Gazette 28/12/13

vendredi 4 janvier 2013

vendredi 4 janvier 2013

Interview de Florence Drenou et Fañch sur Radio Bro Gwened



Se procurer "SKOL KAEL" via le site de l'éditeur : http://www.papier-timbre.org/post/2012/11/30/Skol-Kael

mardi 1 janvier 2013

mardi 1 janvier 2013

Voeux 2013

François Hollande présente ses voeux aux français pour l'année 2013
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