mardi 31 juillet 2007
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Par Fañch Ar Ruz, mardi 31 juillet 2007 à 01:38 :: Dessins politiques :: #221 :: rss
Plus de grêves, plus d'usagers en colère, le bonheur quoi...
Les syndicats organisent une journée de protestation
LE MONDE | 30.07.07
Les syndicats de cheminots et du secteur des transports mobilisent contre le service minimum. Mardi 31 juillet, dans plusieurs dizaines de villes, des rassemblements sont organisés devant les préfectures pour dénoncer une "remise en question du droit de grève".
A Paris, la manifestation se déroulera aux abords de l'Assemblée nationale, où les députés ont débuté, lundi, l'examen du projet de loi "sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs".
Au niveau national, sept fédérations de cheminots (CGT, SUD-Rail, CFDT, UNSA, FO, CFTC et FGAAC), ainsi que quatre fédérations de transports (CGT, CFDT, FO et CFTC), ont appelé à cette "première" mobilisation qui tombe le dernier jour du mois de juillet. La date n'aide pas, reconnaît Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT cheminots, d'autant qu'il n'était pas question d'appeler à la grève. "C'est un premier rendez-vous, mais la question ne sera pas réglée par le vote de la loi, explique-t-il. Celle-ci prévoit en effet des négociations dans les entreprises pour mettre au point des systèmes pour garantir la continuité du service."
Les syndicats espèrent pouvoir alors peser, d'autant que les sujets d'inquiétude, notamment chez les cheminots, sur les restructurations - dont celle du fret avec plusieurs milliers de suppressions d'emplois à la clef ou encore la réforme des régimes spéciaux de retraite, à venir en 2008 - sont nombreux.
Au centre des critiques syndicales, relayées par les parlementaires de l'opposition, deux points demeurent : l'obligation pour le salarié de déclarer quarante-huit heures avant le déclenchement du conflit son intention de faire grève, assortie d'une sanction possible s'il ne l'a pas fait. Pour les syndicats, il s'agit d'une remise en question du droit de grève individuel. De plus, si les salariés changent d'avis, cela risque de fausser la prévision du trafic pour laquelle ce dispositif, le "préavis de grève individuel" ainsi que l'a nommé la présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, a été conçu. Les syndicats rejettent aussi le vote à bulletin secret au bout de huit jours de grève. Il ne fera qu'aggraver, pensent-ils, une situation déjà tendue dans une entreprise aux prises avec un conflit social long.
Rémi Barroux
Article paru dans l'édition du 31.07.07.
Commentaires
1. Le mardi 31 juillet 2007 à 15:48, par spliims
2. Le mercredi 1 août 2007 à 19:03, par Anne-Sophie
3. Le jeudi 2 août 2007 à 20:31, par Fañch
4. Le mardi 13 novembre 2007 à 10:12, par mimile
5. Le mardi 13 novembre 2007 à 10:20, par Fañch
6. Le mardi 13 novembre 2007 à 20:28, par opio65
7. Le mardi 13 novembre 2007 à 21:26, par Fañch Ar Ruz
8. Le mardi 13 novembre 2007 à 23:29, par JC
9. Le samedi 17 novembre 2007 à 09:17, par Petit Robert
10. Le samedi 17 novembre 2007 à 11:57, par Fañch
11. Le mardi 20 novembre 2007 à 19:03, par ctricha
12. Le mardi 20 novembre 2007 à 19:11, par Fañch
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