Le blog de Fañch

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Commentaires

1. Le mercredi 21 mars 2012 à 12:05, par Bardamor

Du point de vue anarchiste, la politique est nécessairement un complot contre l'art. Car quand l'art se consolide au contact de la vérité, la société exige au contraire l'aveuglement de ses membres, et s'efforce de réduire l'art à la propagande ou au cinéma.
Ce n'est certainement pas un hasard si les cinéastes sont en pointe dans le combat en faveur d'Hadopi ; même intellectuellement les cinéastes ne parviennent pas à se détacher du modèle industriel qui détermine leur art, c'est-à-dire d'une logique productive. Le terme de "fétiche" employé par Marx est applicable au cinéma, qui relève du fétichisme artistique, et non de l'art. Et plus l'art est imitatif, plus il est jaloux de ses droits, comme le souligne Fanch. Le respect de la propriété, de même, est très grand chez les gangsters ; c'est au niveau de l'escroquerie morale que se situe la propriété intellectuelle.
- Une dernière coïncidence avec le cinéma : avant qu'il ne joue un rôle aussi grand dans le panurgisme occidental, voire mondial, on aurait difficilement trouvé un littérateur, en France, pour défendre le principe de la propriété intellectuelle. Je crois que c'est L.-F. Céline qui rappelle qu'elle a été inventée par des commerçants pour des commerçants, et non pour améliorer la condition de l'écrivain, beaucoup plus putassière aujourd'hui, de toute évidence. Aujourd'hui c'est le contraire, on trouvera peu d'écrivains à s'abstenir de justifier la propriété.

2. Le samedi 24 mars 2012 à 17:35, par Fañch

Désolé Bardamor, ton message était resté coincé dans le tuyau anti-spam (pourquoi, chais pô), mais le voilà en ligne !

3. Le dimanche 1 avril 2012 à 21:32, par David

« L.-F. Céline qui rappelle qu'elle a été inventée par des commerçants pour des commerçants »
C'est d'autant plus vrai aujourd'hui que des lois liberticides tels que : LCEN, DADVSI, HADOPI etc… ont été des projets de lois crées à l'origine par les majors (c'est le PDG de la FNAC Olivenne qui est à l'origine d'hadopi par exemple) et non par une volonté des artistes ou du peuple (ces derniers d'ailleurs n'étaient pas convié a y participer).

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